Lan Wangji, pas touche à Wei Ying
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Lan Wangji, pas touche à Wei Ying

Invité
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Lan Wangji, pas touche à Wei Ying Dim 27 Juin - 10:42

Lan Wangji

Pas touche à Wei Ying

âge : 35 ans
métier : Professeur à l’université et mannequin
groupe : Cultivateur
orientation sexuelle : Gay et alors ?

Caractère:
Lan Wangji est depuis toujours considéré comme une personne froide, du faite qu’il ne parle pas souvent sauf s’il c’est vraiment nécessaire, comme pour remettre quelqu'un à sa juste place. Il a toujours suivi avec exactitude les règles de sa famille. Sauf quand celles-ci s’opposent à sa vision de ses principes moraux qu’il s’est dicté depuis la nuit en compagnie de son âme-sœur lors de leur seizième années : « Moi Lan Wangji, promet de toujours aider ceux dans le besoin. Et de n’avoir aucun regret. »

En plus d’être considéré comme un glaçon, le monde de la cultivation le considère comme quelqu’un d’austère en particulier envers ceux qu’il n’apprécie pas. Ainsi il n’accorde sa confiance qu’à un nombre très restreint de personnes, qui se concentre surtout sur sa famille, donc son oncle, son frère, son amour et leur fils.

Mais si on approche de plus près le Lan, nous pouvons voir qu’il cache au fond de lui un caractère profond et bien trempé. Et même si les règles lui interdisent certains sentiments, Hanguang Jun les possèdent et les camouflent, comme la jalousie envers ceux qui s’approchent de trop près de son Wei Ying. Cette particularité du Lan se montre surtout après les treize ans d’absence du plus jeune.

En plus de cette caractéristique, Wangji est également têtu et très bouché sur certains aspects et actions qu’il pourrait faire.

Lors de toutes ses missions, Lan Zhan est très observateur et résout tous les problèmes rapidement sans perte de temps inutiles.


Description physique :
Lan Wangji est considéré comme le deuxième plus beau et le plus brillant cultivateur de sa génération. Il est particulièrement grand, 1m88, musclé et élancé et fait des envieux.

Il a une peu claire, voir opaline qui rentre en contraste parfait avec ses cheveux noirs de jais, qui fond ressortir ses yeux d’or et ses lèvres masculines et peu visibles. Son seul problème, ,c’est qu’il ne sourit pas mais si pour certains ça lui donne un charme supplémentaire (Wei Ying arrête de me voler mon ordinateur pour écrire à ma place, merci bien).

Son visage long et anguleux montre d’autant plus la finesse de ses traits.
Lan Zhan possède une carrure d’athlète, envié même par son amant qui n’est pourtant pas en manque de splendeur.(Commence à s’égarer en pensant au corps magnifique de son amour, ses oreilles rougissant. Puis tousse pour se re concentrer.) Il a des épaules musclées et bien musclées qui est le fruit d’une forte pratique physique régulière. Sa taille bien visible pour sa masculinité suit la continuité parfaite avec le haut de son corps.

Mais son bas n’est pas non plus à lésiner non plus, ses jambes longues et bien faites, qui se fixent aux hanches pour en faire une touche sensuelle et excite une certaine personne au plus haut point.

Un seul endroit de sa peau de lait se colorie d’un tendre rouge pour monter ses émotions, ce sont ses oreilles fines visibles aux yeux de tous.

Pour en venir à sa coiffure, Lan Zhan s’attache une partie des cheveux dans un chignon haut maintenu par un superbe bijou d’argent. Deux longues mèches encadrent son visage de jade et sont séparées du reste des cheveux par le ruban frontal, bien visible sur son front ainsi caché à la vu de tous.

Sa tunique, un hanfu d’un blanc pur ou sont brodés dans un bleu ciel les nuages représentants Gusu Lan Shi. Sa tunique intérieure mélange un peu plus ses deux couleurs car les bords du haut sont bleus.

Son long manteau, toujours aussi blanc, couleur du deuil, possède juste deux tâches en nuage bleu sur les épaules, ce qui accentue davantage sa musculature, et sa carrure.


Histoire
  
Enfance

Lan Wangji n’a été élevé que par son oncle, Qiren, en compagnie de son grand frère Xichen. Il est de trois ans le cadet des enfants de Qingheng-Jun et de Lan Furen, mais il ne les a jamais vraiment connu, ayant toujours été séparé d'eux, car son père a toujours vécu en isolement et il ne pouvait voir sa mère qu’une fois par mois car elle était “punie” à cause d’un crime ancien. Le jeune Lan Zhan avait toujours eu une grande joie les jours où il pouvait la voir. Il lui montrait tout ce qu’il avait appris durant le mois grâce à l’enseignement de son oncle. Sa mère, sous le regard souriant de l’aîné des deux Jades, taquinait tendrement l’attitude stoïque de son jeune fils. Mais, un jour Qiren annonça aux deux garçons que leur mère était partie et qu’elle ne reviendrait plus. Wangji n’avait que quatre ans, et il ne comprenait pas le sens de ces mots et continua d’aller devant la porte du Jingshi, pour s'asseoir devant et attendre que cette porte, si chère à ses yeux, s’ouvre à nouveau. Malgré les réconforts des aînés du clan, les reproches de son oncle et les consolations de son Xiongzhang, il ne s’arrêta pas et continua d’y aller, même en comprenant la signification du terme "disparu".

Après cette événement, Lan Zhan se referma encore plus sur lui-même et commença un mutisme qu’il ne surpassa pas.
Son comportement d’élève modèle fit le bonheur de Qiren, qui le considéra comme le meilleur élève qu’il n’ait jamais eu. Il fut vite considéré comme le meilleur à l’épée, au guqin, qui suivait les règles le plus scrupuleusement possible. Mais une personne changea radicalement ce qui avait fait le bonheur de Qiren pour son plus grand malheur. (Wei Ying arrête de t’amuser s’il te plaît !)  

Enseignement à Yushen Buzichu ou la rencontre avec l’amour !

Lan Zhan rentra, comme à son habitude, d’une chasse nocturne lorsqu’il fut le spectateur d’une scène. Un groupe d’un peu plus d’une dizaine de personnes attendaient devant les portes de Yunshen Buzichu. Ils portaient des tenues d’un pur blanc ornés aux épaules d’un symbole de Lotus. Ils devaient faire partie de la famille Jiang et des disciples venus en apprentissage. L’accès leur semblait fermé. Wangji les regarda froidement. Il apprit, des lèvres du disciple aîné, du joli nom de Wei Wuxian, nom de courtoisie Wei Ying, qui avait attiré son attention, qu’ils avaient oublié leur invitation dans une auberge à Caiyi. Bien que ces derniers leur suppliaient de les laisser entrer, Lan Zhan resta impassible, refusant et leur sommant de retourner chercher leur invitation et de retourner le lendemain car le couvre feu n’allait pas tarder à tomber. Le bel homme se plaignit immédiatement et le supplia mais le Lan resta froid et lui lança le sort du silence avant d’entrer enfin chez lui avec le corps d’un disciple possédant d’étranges traces démoniaques. Il alla rapidement dans le Hanshi, le pavillon de son frère et après l’avoir salué lui et son oncle fit son rapport sur les événements puis raconta ce qu’il pensait sur le corps. Il avait été bref et concis comme à chaque fois, n’aimant pas parler. Il fut ensuite mission de veille sur les remparts après avoir autorisé les Jiang à entrer; même si c’était une exception. Wangji y alla alors et les fit entrer avant de se positionner sur les tours de guets, il pensa un peu au jeune homme rencontré tout à l’heure.
Dans la nuit alors que Lan Zhan surveillait les lieux. Tout se passait pour le mieux lorsqu’il croisa ce même disciple qu’il avait aperçu peu de temps après son retour et qui lui avait tapé dans l’œil. Ce dernier venait d’escalader le mur, deux jarres de ce qu’il semblait être de l’alcool à la main. Lan Wangji le rejoignit alors sur le toit du mur et le regarda froid en répétant les règles que ce magnifique jeune homme irrésistible (“Wei Ying calme, rends moi l’ordinateur”) venait d’enfreindre. Ce dernier le provoqua en buvant l’alcool sous ses yeux puis lui proposa de partager la seconde ensemble. Après un combat interdit mais spectaculaire, Lan Zhan finit par briser la seconde jarre puis arrêta le disciple, qui se débrouillait très bien même, c’était presque...se….xy (rougit et s’enfuit sous l’oeil rieur de son amour) à l’épée. Il l’emmena auprès de son oncle, après lui avoir montré le mur des règles pour compter le nombre de bêtises commises très peu de temps, afin que ce dernier prononce sa punition. Après avoir tout raconté à sa famille, ayant à ses pieds le beau jeune homme muselé à nouveau (“LAN ZHAAAN c’est comme ca que tu traites ton amour lors de votre première rencontre? C’est pas très romantique tout ça”). Son frère s’amusa doucement de la situation sous son regard foudroyant car rempli de gêne. Il fut alors obligé de lever le sort et laissa à son plus grand désarroi le Wei parler et présenter sa vision des choses, il le trouvait très déplacé et malpoli avec une touche d'arrogance, tout ce qui l'énervait chez quelqu’un en somme. Son frère gâcha à nouveau tout quand il apprit au plus jeune qu’il les avait autorisés à entrer, avant de se retourner vivement vers lui, joueur, ce qu’il n’apprécia pas et se recula en silence toujours sans le regarder, ce qui fit bouder Wei Wuxian, le rendant encore plus canon. Puis la discussion tourna alors vers le corps rapporté par ses soins dans l’après-midi. Il avoua alors que le disciple était vivant quand il était passé devant le clan Jiang, ce qui surpris tout le monde car à présent il était devenu un cadavre. Il exposa toute sa théorie, ce qui plut immédiatement au cadet Lan, l’intrépide était très intelligent, en plus d’être magnifique. Mais il calma rapidement son esprit pour qu’il ne dérive pas, il se senti gêné par ses pensées sales et obscènes. Puis il dut raccompagné le plus jeune dans son pavillon attitré. Il ne parla pas du tout de tout le chemin alors que l’autre était des plus bavards, ce qui l’énerva à nouveau.  

Après discussion, Lan Zhan s’arrêta sur le chemin du retour, une fois seul, le calme était enfin revenu, quand son frère arriva et prit la décision de le raccompagner dans le Jingshi, ce qu’il accepta sans mauvaise grâce car il aimait sa compagnie, calme, reposante, avec une touche d’amour fraternel, ce qu’il ne savait montré ouvertement. C’est pour cela que les deux Jades étaient considérés comme des exact opposés. Xichen avait tout de suite deviné que quelque chose tracassait son didi adoré. Wangji lui demanda ce qu’il s'était dit et pensé à propos du pantin, son frère se chargea de le mettre alors au courant de tous les dangers, avant de recevoir pour mission de chercher avec plus d'approfondissement la vérité sur l’affaire. Puis son frère commença à s’excuser pour la rigueur avec laquelle il veillait sur lui depuis la mort de leur mère. Lan Zhan le défendit alors en disant qu’il le faisait pour l’aider dans sa charge de travail considérable. Mais il ne se doutait pas de l’intention de son frère quand il lui avait présenté ses excuses, il ne le comprit qu’après lorsque celui-ci lui ordonna presque de participer à l’enseignement avec tous les autres héritiers et disciples pour se faire des amis, car ils avaient le même âge et qu’il trouvait que son très cher frère était trop renfermé, même si ça allait bientôt changer… MERCI WEI YING. A son plus grand désespoir, son frère continua dans sa lancée et fit l’éloge de ce turbulent disciple Jiang. Le plus jeune en eut assez de ses conseils et de son entrain pour le forcer à tomber dans les bras de Wei Ying. (“Sans mauvais jeu de mot Wei Ying, rends moi mon ordinateur, MAINTENANT!!!!”) Il rentra alors chez lui sans se douter de ce qui allait suivre dans le futur, mais il se sentait bizarre, presque flottant en pensant au plus jeune.

Le lendemain, Lan Zhan alla à la salle des orchidées pour assister à l’apprentissage et à la cérémonie d’ouverture. Bien sûr, il savait tout ce que son oncle allait enseigner mais ce dernier ainsi que son frère souhaitaient qu’il soit un exemple pour tous et qu’il se fasse des amis. Il revit alors Wei Ying qui lui faisait des signes malicieux, lors de la lecture matinale des règles, il essaya de ne pas faire attention bien qu’au fond il avait l’impression d’être heureux de cette attention (“Wei Ying fais le seulement pour moi, pour personne d’autre, s’il te plait mon amour.”). Il observa chaque clan saluer son oncle et offrir des présents pour l’apprentissage. Brusquement, des personnes du clan Wen pénétrèrent à l’intérieur en brisant au passage plus d’une quinzaine de règles. Lan Zhan se leva et les regarda froidement, prêt à sortir son épée même si son frère l'arrêta d’un signe de tête ne voulant pas de problème pour le clan. Il était d’autant plus en colère qu’il n’acceptait pas les grabuges encore moins des personnes indésirables. Xichen essaya de discuter avec eux pour comprendre la raison de leur venue brutale. Le Clan Wen répliqua que bien qu’ils n’avaient pas besoin de l’apprentissage il était venu accompagné quelqu’un, la femme médecin du clan, Wen Qing. Une bagarre eut, presque, lieu entre les Wen et les Jiang, heureusement pour eux, son frère eut l'intelligence d’esprit de les désarmer grâce à la musique. Pour calmer les tensions, la femme intervient en offrant le cadeau à son oncle pour avoir l’autorisation d’assister aux cours. Lan Zhan était toujours furieux de leur venue, avait du mal à se calmer surtout devant le ton hautain que le fils cadet venait d’employer. Après plusieurs instants de discussion, tout se calma bien que l’atmosphère pesante régnait toujours, malgré le départ des perturbateurs. La cérémonie prit alors fin et après une rapide discussion avec sa famille, Wangji rentra chez lui, même si en chemin il croisa l’incroyable jeune homme qu’il avait combattu bien trop entouré à son goût par deux hommes, il en était dévoré par la jalousie et fuit très vite le lieu, sans répondre à l’appel du Wei. Il alla s’enfermer chez lui et jouer sur son instrument, objet laissé pour lui par sa mère.

La suite de l’apprentissage semblait se passer dans de bonnes circonstances. Lan Zhan écoutait attentivement les règles que son oncle énonçait, il ne s’ennuyait jamais même si elles conduisaient sa vie depuis toujours et qu’il les connaissait mieux que la majorité de la secte, sauf bien sûr des aînés et de sa famille. Il s’aperçut, alors, du coin de l'œil que des disciples s’endormaient et d’autres comme ce Wei Ying se tenait d’une façon arrogante et provocante qui ne laissa pas le Lan de marbre (“Wei Ying … sujet intime et personnel” “Bah ça alors, Lan Zhan à quoi pensais tu à ce moment?”). Son oncle sembla s’apercevoir de sa mauvaise posture et lui jeta un livre pour le réveiller. Lan Zhan regardait devant lui et écoutait attentivement ce qui se disait . L'aîné posa alors diverses questions pour tester le disciple et espérer le punir à cause de son incompétence et de sa mauvaise discipline. Toutefois Wei Ying répondit juste aux trois premières questions posées. La quatrième fut plus complexe et semblait lui causer du tort en apparence tout du moins car pour une fois il était silencieux, ce qui le décevait au final car il le pensait plus fort que ça. Il sembla réfléchir. A ce moment-là, Lan Zhan fut autorisé à prendre la parole et expliquer aux autres les méthodes pour bien cultiver les cadavres sans qu’ils ne deviennent féroces. Il répondit juste comme le clan le lui avait appris sans faute par les trois voies dignes d’un bon cultivateur. Alors qu’il pensait que cela serait fini, Wei Ying précisa qu’il existerait une quatrième voie. Lan Zhan ne le crut pas tout d’abord tout comme son oncle qui continua de l’interroger sur sa réponse. Malheureusement, les mots du disciple dépassaient la morale et le bon sens du clan Lan, il songea à une voie hérétique qui parvenait à manipuler l’énergie de la colère des morts pour venger un esprit. L'aîné devint alors rouge de rage d’entendre de telles infamies et le chassa sans autre forme de procès tellement la fureur le contrôlait. Lan Zhan aussi se retint de dire à quel point les paroles de Wei Ying étaient dangereuses mais seul un regard froid traduisit sa colère. Il fut toutefois chargé de veiller à la punition du disciple de devoir copier trois fois les trois milles règles du clan pour lui faire apprendre le droit chemin et non celui qui conduisait aux démons.

Le lendemain, Lan Zhan attendit à la bibliothèque. Il était assis à son bureau et recopiait les règles sagement et sans bruit jusqu’à l’arrivée de Wei Ying qui dérangea tout. Il leva à peine les yeux de sa feuille et lui désigna sa place pour procéder à sa punition, la place était juste en face de lui, pour qu’il puisse le surveiller et l’admirer mais ça c'était un secret shhh. Ce dernier ne sembla pas l’entendre de la même oreille et commença à l'interpeller par son nom de naissance, courtoisie et même très familièrement comme « lan er gege ». Lan Zhan ne tint plus, le cœur battant à la chamade, il avait peur que l’autre homme l'entendit aussi tellement le son était fort selon lui, même ses oreilles rougissaient de façon incontrôlable derrière ses mèches, fort heureusement pour lui d’ailleurs. Mais pour se calmer il dut lui lancer un sort de mutisme. S’il l’entendait encore l’appeler, il ne sait pas comment il réagirait surtout que son corps le faisait d’une façon particulière, il se sentait pour la première fois de sa vie serrée au niveau de l’entre jambe. Lan Zhan tenta vainement de se concentrer sur ses règles pour se calmer bien que Wei ying tenta d’attirer à nouveau son attention. « Si tu continues tu devras copier les règles 4 fois » dit-il froid. Sa menace semblait porter ses fruits et Wei Ying se calma pour écrire avant qu’il n’en rajoute.

Les jours passèrent et Wei Ying semblait un peu plus calme. Lan Zhan se disait qu’il avait compris et qu’il n’avait plus besoin de le faire taire pour le calmer. Même si de temps en temps il devait lui lancer un sort pour le calmer. Une fois, le beau Wei s'était endormi sur son bureau, juste devant son nez, il le trouvait tout simplement splendide car il était calme et paisible, il ne put s'empêcher de lui toucher le visage du bout des doigts et pose ses lèvres fines sur la tempe de l’amour de sa vie avant de reprendre rapidement son livre et le foudroyer du regard quand le plus jeune sursauta, ses oreilles prirent une belle teinte rouge cramoisi. Une autre fois, le dernier jour de la punition pour Wei Ying, alors qu’il était en train de lire un recueil de poèmes de Lan An (le fondateur de sa secte), il fut soudain interpellé par l’autre jeune homme. Wei Ying s’approcha de lui et lui tendit une une feuille en guise de cadeau. Il l’observa et découvrit avec surprise, portrait de lui d’un style somptueux et majestueux. Il ne voulut pas montrer à quel point ce dessin lui faisait plaisir et le reposa sans un mot ni compliment (“Wei Ying le meilleur en dessin”). Il reprit son livre lorsqu’il découvrit que les poèmes et paysages peints furent remplacés par des scènes obscènes et explicites entre hommes. Il rougit et regarda encore plus en embarrassé Wei Ying qui riait de lui. Il n’apprécia pas que ce dernier rajoute une couche en précisant le fait qu’il soit un homme et qu’il était normal d’aimer ce genre de livres. Lan Zhan, sentant son corps agir d’une façon encore plus étrange, déchira le livre grâce à  son épée et tenta d’oublier l’image qu’il avait vu, même si c’était très dur et qu’à nouveau il se sentit serré dans son hanfu blanc. Il chassa alors Wei Ying. Il était perdu, mais aussi en colère, et bien sûr gêné mais surtout son cœur battait toujours plus fort.

Quelques jours après la fin de la  punition de Wei Ying, Lan Zhan se retrouva seul au clan avec son frère pendant que leur oncle était parti dans d’autres sectes pour des pourparlers diplomatiques. Il apprit alors qu’il y avait des problèmes dans la ville de Caiyi, ville sous leur protectorat, de nombreux pêcheurs n’étaient jamais revenus de chez eux et avaient été retrouvés noyés dans le fleuve alors qu’ils savaient tous nager. Il n‘en fallut pas plus aux frères Jades pour partir en route à Caiyi et trouver ainsi la raison de leurs morts étranges. Ils croisèrent, malheureusement, Jiang Wanyin, Wei Ying, Jin Zixuan ainsi que Wen Qing, qui leur proposèrent leur aide après avoir été mis au courant de la situation. Bien que Lan Zhan était au fond heureux de pouvoir passer plus de temps avec le disciple aîné Jiang il voulut qu’il refuse leur aide. Son frère ne l’écouta toutefois pas et accepta leur proposition. Il semblait avoir compris qu’au fond de lui son jeune frère Lan Zhan souhaitait qu’il vienne.
Ils allèrent ensemble à Caiyi et prirent des bateaux en direction du fleuve. Ils étaient à peu près un à deux par barques et s’engouffrèrent dans un brouillard épais. Lan Zhan se concentrait, Bichen serré dans sa main, prêt à réagir s’il apercevait la moindre chose. Soudain, Wei Ying attira son attention en s’agitant sur son bateau et tentant de l’éclabousser. Wangji grogna et sauta dans la barque où se trouvait son frère. Au début, il pensa que le disciple Jiang avait tenté de s’amuser, encore,  de lui comme pendant sa punition, ce qui l’attristait grandement mais il ne dit rien. Toutefois, quand Wei Ying retourna la coque il découvrit une goule d’eau accrochée dessus. Lan XiChen lui demanda comment ce dernier avait su. Il lui répondit qu’il avait vu que la barque s’enfonçait dans l’eau comme si trois personnes se tenaient alors que Lan Zhan était seul (“Wei Ying très intelligent, jamais douté de lui” ). Après cet évènement, ils continuèrent de chercher les goules mais malheureusement ils se retrouvèrent vite coincés dans un tourbillon marin. Ils prirent leurs épées et volèrent dessus. Une tornade se forma alors sous leurs yeux. Chacun firent équipe pour tenter de contrer les monstres qui s’y trouvaient. Pendant le combat, Lan Zhan aperçut Wei Ying perdre de l’altitude et il se précipita vers lui pour le rattraper. Mais à sa plus grande peur il se précipita malgré le danger sous l’eau pour pouvoir le sauver de la noyade et le remonta en hauteur toujours en volant sur Bichen. Il n’osa pas le regarder et le tint seulement par le col sans lui toucher la peau de peur de perdre le contrôle de son corps. Il ne pouvait pas se permettre de profiter de son état pour le toucher. Il lui répondit de même froidement « je ne touche pas les inconnus ». Il se tourna vers son frère pour savoir quoi faire. Ce dernier leur ordonna  de battre en retraite comprenant que le monstre fut trop fort pour eux.

Ils revinrent à Caiyi sur de nouvelles barques. Lan Zhan laissa Wei Ying avec Jiang Wanyin et resta près de son frère. Des marchandes sur les quais vinrent les féliciter, Wei Wuxian en profita pour les  complimenter, et ainsi reçu en cadeau un panier de loques. Lan Zhan vit la scène du coin de l'œil et fut extrêmement jaloux (“Wei Ying à moi, seulement”). Wei Ying se tourna vers lui et voulut lui envoyer un fruit mais le Lan la lui relança, refusant clair et net ce cadeau. A ce moment-là, Lan Zhan ne comprenait toujours pas ce sentiment qui grandissait en lui pour cet homme, indompté, qu’il aimait par-dessus tout mais qui en même temps l’énervait par sa conduite.
Le soir même, Lan Zhan fut de nouveau de garde et décida de patrouiller dans tout  le clan mais surtout vers les pavillons des disciples invités. Il entendit soudain des bruits dans une chambre  alors que le couvre feu de neuf heures était passé depuis longtemps. Il s’approcha et entra à l’intérieur pour découvrir qui enfreignait les règles. Bien sûr il reconnut Wei Ying et le fils Jiang ainsi que le second maître Nie. Il aperçut plusieurs jarres d’alcool dont une était particulièrement bien entamée, mais il y avait aussi de nombreuses coquilles de pistaches et autres aliments. Il les regarda froidement et leur ordonna de revenir à leur pavillon et de dormir. Il voulut ensuite confisquer l’alcool quand Wei Ying le convint de boire un coup. Sans savoir pourquoi ni comment, ce dernier accepta contre sa guise. Il voyait la joie enfantine de son amour secret et but.  

Il s’endormit l’instant d’après et ne se réveilla que le lendemain. Il était très peu habillé, dans le lit de son amour secret, il ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait avant de voir l’autre homme dans un état d’ébriété totale mais déjà réveillé. Ses oreilles se mirent instinctivement à rougir violemment, il ne se souvenait pas ce qui c’était passé dans la nuit et ça commença à l'inquiéter. Il se fit conduire de force ainsi que son compagnon de sort et les deux autres crétins dehors, devant le pavillon de son oncle, il se mit alors sans que l’on lui demande à genoux prêt à recevoir la punition qu’il méritait. Il sentait le regard déçu que son oncle posait sur lui et s’en voulu encore plus. Il demanda les coups pour reconnaître et assumer ses actes de la veille. Wei Ying essaya de le protéger même. Il coupa court aux jérémiades de l’autre en réclamant les coups. Il n’objecta pas quand son oncle prononça la sanction, le nombre de coups de bâton. Il resta droit et ferme, sans ouvrir la bouche, ni lâcher un seul bruit pour montrer sa douleur, il ordonna même au disciple de continuer quand cela prit fin pour les autres, avant de se lever et aller vers les sources froides après une dernière inclinaison devant les siens.

Après la punition,il se rendit seul aux sources et se déshabilla pour mieux profiter des propriétés curatives des lieux. Il se mit alors en méditation pour guérir au plus vite. C’est seulement même dans ce lieu privé, et uniquement pour les disciples de la secte, la personne la plus turbulente qu’il connaissait vient tout de même l’embêter en le rejoignant. Il demanda alors sèchement comment il avait entendu parler du lieu de calme et celui-ci dénonça son frère, il allait devoir parler avec Xichen rapidement, c’était certain. A sa plus grande peur, le plus jeune ne voulut même pas attendre qu’il soit sorti pour se déshabiller et le rejoindre. Le Lan était gêné et essaya de s’enfuir mais il ne savait pas encore à quel point il était agaçant ce Wei. Il ne comprit pas pourquoi soudain Wei Ying lui proposa de le rejoindre à Yunmeng Jiang Shi, (“il…. il voulait… entretenir une… une relation amo? … NON tais toi, Wangji!!!”). Mais ses doux rêves furent, bien, vite interrompus et le blessa d’autant plus qu’il lui proposa de voir des filles… Mais… Mais… quelle idée, il se mit à rougir encore plus qu’il n’était pas attiré par ce genre de choses. Quand soudain, il n’y eut plus de bruit, ce qui l’inquiéta et il se retourna brutalement, juste au moment où il récupéra Bichen, il fut englouti par l’eau de la source, sans laisser de traces de leur passage.

Ils tombèrent tous deux l’un sur l’autre dans une grotte qui était inconnue au Lan, il se demandait ce que c’était, même s’il était trempé et frigorifié, il avança vers le centre du lieu. Mais Wei Ying le suiva, assez collé à lui. En avançant ils arrivèrent dans une grande caverne où se trouvait sur un rocher d’un blanc d’un pur presque immortel, là se trouvait un guqin, reposant seul. Lan Zhan, curieux, s’en approcha alors, Wei Wuxian courut à sa suite pour ne pas être distancé, mais alors que le second maître Lan pouvait monter les marches menant à l’instrument, celui-ci envoya des ondes de choc vers l’intrus et le fit valser dans les airs et retomber avec fracas dans l’eau. Wangji comprit tout de suite ce que le guqin avait joué, la corde assassine, une technique ancestrale du clan. Avant qu’une troisième attaque ne vienne frapper son amour, il jeta Bichen pour l’interrompre. Il était au niveau de vieil instrument et vit soudain des lapins avec des rubans autour du front ce qui le perturba davantage et le partagea à l’autre jeune homme. Celui-ci lui demanda alors son ruban frontal, ce qui le choqua. Il se retourna et l’observa mal, avant de lui obéir en voyant son regard effrayé. Il entoura son ruban autour de leurs poignets et ils s’approchèrent alors de l’instrument. Lan Zhan alla vers le siège et commença à appeler les esprits, il était en parfaite symbiose avec l’environnement, même si à la fin de sa question Wei Ying vient le déranger, à nouveau il dut le ramener à l’ordre par ses regards froids et ainsi le fit se relever car il s'était à nouveau assis de manière dévergondée. Soudain une voix féminine se fit entendre et les deux hommes sortirent leurs épées pour se préparer à une éventuelle menace. Mais ce fut une cultivatrice qui leur apparu, Wangji la reconnut immédiatement, c’était la seule femme Zongzhu de son clan, Lan Yi. Il s’inclina pour lui témoigner du respect et obligea Wuxian à faire de même. Cette dernière leur apprirent l’origine du fer Yin et son incommensurable pouvoir s’il devait tomber dans de mauvaises mains. Elle leur demanda de retrouver le fer et de le détruire afin que personne ne soit en danger dans le futur. Ils acceptèrent cette mission et s’inclinèrent une deuxième fois. L’ancienne Zongzhu était impressionnée de rencontrer un descendant de sa chère amie Baosan Sanren. Puis elle disparut après avoir confié à Lan Zhan le fragment du Fer Yin qu’elle protégeait. Ainsi les deux purent enfin sortirent de la grotte et Wei Ying tomba sur lui, ce qui créa une réaction en chaîne dans le corps musclé du Lan, une petite bosse se forma alors dans son bas, il était encore plus gêné et en panique surtout qu’il réalisé qu’ils étaient encore attachés et qu’ils venaient de faire trois inclinaisons comme lors du mariage. Il sentit la peur monter d’un coup dans son sang, qui se glaçait en même temps dans ses veines, il avait peur de lui sauter dessus, de ne pas faire preuve de contrôle, surtout qu’il était bien au dessus de lui, très, voir trop près de son visage et de son corps. Il ne put se relever qu’avec l’intervention de Jiang Wanyin, il put tout de même dans le mouvement prendre Wei Ying dans ses bras avant de remettre son bandeau et aller vite vers chez son frère pour le rassurer de son retour et les informer pour la mission. Il se sentit soudain extrêmement léger, son cœur battait encore plus fort et des papillons volaient dans son ventre. Il le savait à présent, il était amoureux du plus jeune, que pourrait-il faire à présent de cette information top secrète ?
Après une longue entrevue avec sa famille, Lan Zhan épuisé et fourbu par cette longue journée et nuit put enfin rentrer chez lui, mais à son regret son frère le suivit et l’arrêta pour le questionner un peu plus sur ce qui s’était passé, en particulier avec le plus jeune. Wangji était gêné car il n’arrivait toujours pas à se détendre et à faire retomber la pression de son entrejambe et comme il connaissait son frère celui-ci n’allait pas tarder à le découvrir si ce n’était pas déjà fait. Xichen attendit d’être devant le Jingshi pour lui en parler.
“Wangji, pour… ton problème actuel… Est-ce que tu aurais besoin d’aide? ou de quelqu’un?” dit-il amusé.

Lan Zhan rougit d’autant plus et fut choqué d’une telle proposition. Il essaya de réfuter même si comme il n’avait jamais vécu une telle situation, il ne savait pas comment faire. Il finit par accepter la proposition et Xichen le conduisit à la bibliothèque interdite pour lui confier un livre, déconseillé car très explicite. Il lui indiqua le passage pour apprendre à régler les petits soucis d’excitation. Le soir même il commença à lire le livre, même si ça le dégoûtait, il suivit les consignes pour “déranger la bosse qui l’empêchait de se concentrer”. Il était seul et éloigné de tous, il put se regarder et découvrir avec surprise son engin dressé droit comme un piquet. Il observait ce que lui disait le livre et posa une main peu sur dessus pour le toucher et commencer à l’apprécier? Non certainement pas. (“Alorrrrrrrrrrs Laaaaaaan Zhaaaaaaaan on fait sa première fois seul? Moi qui pensais être vraiment ton premier tu me déçois!”). Il allait très lentement et s’observait avec un certain dégoût, mais il lâcha de petits gémissements au fur et à mesure que sa vitesse et que sa peur s’envolait. Il imaginait Wei Ying devant lui à genoux ou debout lui tenir ce qu’il avait entre ses doigts fins et le tirer s’amuser avec, en le pinçant et en le tirant mais pas d’une manière douloureuse mais agréable et même satisfaisante. La honte lui remonta alors aux oreilles et accéléra un peu plus pour vite en finir et enfin pouvoir se coucher. Mais il se retrouva avec un dernier soucis, sa main et le sol était enduit d’une substance peut attrayante et il ne sut pas quoi en faire et courut à la petite étendue d’eau qui se cachait derrière son pavillon pour se nettoyer de toute impureté et enlever toute trace sur le sol.  Une fois l’acte ignoble fini, il reconnu que cela lui avait tout de même apporté du plaisir et un certain bonheur et qu’il avait imaginé, en plus, un autre le faire à sa place, il se mit à feuilleter la chose interdite et s'intéresser de façon succincte à cette science des deux corps amoureux réunis en un seul. Il ne dormi pas vraiment à cause de cette découverte des plus enrichissantes, mais eut très honte d’avoir osé penser à cela et s’enferma pour copier les règles et se punir de ce nouvel écart de conduite.

Un soir, chaque disciple devait décorer une lanterne qu’il lancerait dans le ciel tout en faisant un vœu. C’était une cérémonie très importante pour les Lan, et comme cette année les disciples étaient présents ils avaient organisé cela avec encore plus de goût. Lan Zhan assistait évidemment mais cette année, il n’était pas seul car Wei Ying ne tarda pas à le rejoindre toujours accompagné par son adorablement craquant sourire et l’aida en dessinant des lapins. Lan Zhan observa la lanterne avec un fin sourire sur le visage d’ordinaire froid et fermé, il laissait enfin ses sentiments se montrer timidement. Il n’osa pas lui dire à quel point il trouvait la lanterne si belle comme son dessinateur d’ailleurs (“Wei Ying redonne moi le clavier”). Ils lancèrent ensuite tous ensemble leur lanterne et joignirent leur mains en chuchotant leurs souhaits. Lan Zhan entendit celui de Wei Ying « protéger les plus faibles et combattre l’injustice », il fit le même vœu que ce dernier tout en espérant au fond de son cœur de le revoir après l’apprentissage qui allait bientôt prendre fin.

Ses yeux ne se détachèrent plus du magnifique disciple Jiang bien que ce dernier ait disparu dans l’horizon en compagnie de son frère et sa sœur. Il soupira doucement, mais entendit rapidement du remue-ménage vers le lieu où Wei Ying était parti. Il se précipita à l’endroit et le vit se battre avec le jeune maître Jin. Il intervient immédiatement pour le bloquer en l’arrêtant, il aurait voulu l’embrasser pour qu’il l’écouta et se calmer, mais il y  avait trop de monde pour cet écart de conduite. Il resta droit et l’observa à nouveau partir au loin seul, retenu par sa sœur chérie, il en fut très jaloux et alla tout raconter à son oncle. Le lendemain, alors qu’il faisait un tour, il alla inconsciemment voir son amour, il le trouva à genoux devant le temple des ancêtres du clan et il vit ses épaules trembler comme si ce dernier pleurait. Il s’approcha inquiet, il voulait le rassurer en l'enlaçant et lui murmurant des mots d’amour à l’oreille mais en s’approchant il remarqua vite qu’au final Wuxian ne se repentait pas mais qu’il préférait jouer avec un terrier de fourmi. Il le regarda froid, se sentant stupide d’avoir cru à autre chose, et partit sans un mot de délicatesse (Dit pardon Wei Ying, méchant comportement !).

Lan Zhan passa le reste de la journée à voir les lapins quand il apprit que Wei Ying était, en punition, chassé du clan, avant la fin de l’apprentissage, ce qui lui  apportait déshonneur.  Il se rappela, après des mots du Zongzhu Lan Yi et décida de partir lui aussi, à la recherche du Fer Yin que ce soit avec ou sans son être aimé, même s’il voulait Wei Ying.

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Re: Lan Wangji, pas touche à Wei Ying Mar 20 Juil - 14:11

Histoire


A la chasse au fer Yin et jalousie féroce

Lan Wangji partit du Recoin Nuageux et, après quelques temps après avoir longé la rivière de Caiyi, il fut arrêté et embêté par Wei Ying, il se demandait vraiment comment l’autre avait pu l’attendre à cet endroit précis. Il l’avait reconnu après un lancer d’une loque particulièrement bien fait (Tousse). Il était déjà énervé par le comportement puéril du plus jeune, il se demandait vraiment comment il faisait pour être ainsi alors qu’ils avaient une mission importante à accomplir. Il le laissa tout de même le suivre car même s’il disait non ça n'allait pas faire changer d’avis l’indompté.
Le Lan était très froid et ne parlait pas beaucoup avant d'être lié à Wuxian par un sort. Il essaya de le calmer mais leur conversation fut interrompue par le fer yin qui s’agita soudainement dans sa poche Qiankun car il y avait un autre fragment pas loin de la ville des fleurs.

En arrivant en ville, une mauvaise surprise les trouva, en effet le jeune Nie, se trouvait au même endroit que le couple et voulut s’accaparer le beau Wei pour lui tout seul, ce qui fit enrager Lan Zhan et sa jalousie se réveilla. Il fut jaloux et parut encore plus froid, même si en jetant des coups d'œil vers son amour secret, il le trouvait adorable, même son regard enfantin et langoureux, que ce bel éphèbe possédait, était à croquer. Il détourna alors les yeux pour ne pas se rapprocher de lui et l’embrasser à pleine bouche, mais ils étaient en ville, entourés donc il se retint avant d'être conduit de force vers la grande place du village. Soudain, il eut une pluie de pétales de fleurs qui tomba sur eux et les villageois de la contrée. Le jeune Wangji en fut émerveillé,  même si son visage resta froid et stoïque devant ce spectacle unique, magique et féerique. Sa seule réaction visible de son admiration fut l'entre-ouverture de sa bouche, masculine. Ses yeux ne lâchaient pas le ballet des confettis qui l’enchantait au plus haut point. (“Aiya, LAN ZHAN, on a gardé un cœur d’enfant alors, on n’est pas si froid que l’on y paraît" rire doux de son époux) Il ne se sentit pas observé par les deux énergumènes. Il se reprit alors quand il sentit le fer Yin s’agiter. Avec un regard entendu avec son comparse, il se dirigea vers la source de l’excitation de ce dernier. Ils allèrent tous trois chercher des indices là où vivait la Demoiselle de la floraison annuelle mais tout avait été carbonisé quelques heures avant. A son plus grand étonnement, Nie Huaisang se rendit utile et trouva une plume de hibou, affirmation du passage récent de Wen Chao.

Ils suivirent le chemin pour trouver le fer yin, Puis ils virent, un peu plus haut entre la route et les arbres le hibou fantôme se précipiter vers son maître sûrement. Pour ne plus se faire surveiller, ils décidèrent de prendre les chemins couverts entre les arbres et tombèrent sur une petite ville déserte, où ils croisèrent une vieille dame. Lan Zhan laissa le plus bavard interroger la dame, il restait quant à lui sur ses gardes observant tout autour prêt à se défendre si besoin. Cette même bonne femme les accompagna alors vers une grotte où se trouvait une statut d’une femme dansante. Ils se regardaient suspicieux,  avant qu’un villageois ne vienne faire une offrande à la statue. Il laissa à nouveau Wei Ying diriger les discussions. Et ils se retrouvèrent vite seuls dans la grotte. Ils décidèrent de veiller durant la nuit. Le plus vieux du groupe méditait, restant toujours sur ses gardes alors que les deux autres dormaient enfin il ne savait pas pour son âme-soeur car il le voyait serrer son épée. Avant qu’un bruit les surprirent mais ce n'était d'autre que l'idiot que son amour considérait comme son ami. Mais les stupéfactions ne s'arrêtèrent pas là. La statue se mit soudain à bouger et les trois s'en approchèrent, leurs épées sorties. Un combat s'engagea, alors. Wangji et Wuxian se mirent à se défendre. Ils étaient en harmonie et s’échangeaient les attaques pour protéger l’autre et perturber la statue avant de réussir à la coincer et à lui faire reprendre sa place grâce à des talismans fabriqués par le plus jeune. Bien entendu le troisième jeune homme ou, la cinquième roue du carrosse n’avait pas bougé. Pour le blanc, c’était pitoyable et son estime déclina encore plus à cause de sa pasivité.

Quand Lan Zhan pensa que tout était fini, une armée de cadavres arriva, soudainement,  pour les bloquer dans la grotte. Malheureusement ce n’était que de simples villageois, ils ne pouvaient pas se battre contre eux, de peur de les tuer. Le Nie fit une crise de panique, ce qui énervait le Lan mais il préféra l’ignorer pour se concentrer sur la défense en bloquant la porte avant que Wuxian ne posa  un talisman dessus. La porte ne tint malheureusement pas et ils durent se préparer à reprendre les combats. Avant que son amour, plein de ressources, ne jeta de nouveau un sort pour les empêcher de se rapprocher plus et qu 'il n'y ait pas de sang qui coulait. Nie Huaisang essaya de fuir de peur avant qu’un son de flûte ne se fasse entendre et tous les cadavres se dirigèrent vers le son les laissant ainsi seuls dans la grotte. Soudain une voix se fit entendre, celle-ci sortait de derrière la statue et les menaça de punition.Les deux âmes-soeurs reconnurent sans grande surprise la personne et le Lan en fut encore plus énervé. Il n’avait presque pas eu un seul moment en tête à tête avec son amour. Ils apprirent que c’était la femme médecin qui les avait sauvé, c’est ce que le Jiang leur apprirent.

Tous quatre rejoignirent Wen Qing assez rapidement et Lan Zhan et Wei Ying enfermèrent les autres dans une cage talisman, encore une invention de son magnifique amour, pour protéger des cadavres et du hibou qui planait au-dessus d’eux.  Une fois que tous étaient en sûreté, ils coururent vers les bois, enfin seuls, leur but était de se débarrasser de l’espion des Wen. Après une aventure au centre de la forêt, ils s'arrêtèrent et furent entourés par un épais brouillard. Ils se mirent dos à dos pour pouvoir être près de l’autre et ainsi bloquer toutes attaques avec efficacité. Ils attendirent le début de l’assaut qui ne sut tarder. Ils se firent attaquer par des chaînes et furent facilement submergés avant que Lan Zhan n’ordonna de fermer les yeux pour se concentrer grâce à la maîtrise de la méditation et ainsi bloquer chaque attaque avec efficacité et facilité. Ils étaient en parfaite harmonie, volant, bloquant chaque coups sans en laisser aucun passer et les atteindre. Soudain Wei Ying…… SON WEI YING disparut attrapé par les chaînes, il fut très inquiet mais voulut rester discret et il le suivit en évitant et bloquant les attaques qui persistaient. Il persévéra sa poursuite pour être là et aider Wuxian, au cas où. Il vit son doux amour tuer l'oiseau de malheur entre ses fins doigts envoûtants et délicats comme ceux d’une princesse. Il rêvait d’être à la place du hibou mais pour être sous la domination de cet homme, mais à un autre endroit de son anatomie plutôt que la gorge tout de même.  Une fois l’oiseau mort, le Lan aida son ami à se relever et le regarda avec attention avant de regarder son charmant cou abîmé par les chaînes.  Ils laissèrent, enfin, l'animal au sol et rejoignirent les autres. Sur le chemin, il regarda avec plus d’attention la marque qui était restée sur le cou, aussi sensible et beau que celui d'un cygne, de son amant, il s'en voulut de ne pas avoir été assez là pour le protéger entièrement mais se retint de parler.

Ils retrouvèrent les autres au tombeau de la famille Wen, mais celui de la  branche de médecins. Wen Qing expliqua aux quatre cultivateurs tout ce qu’elle savait à propos de cette statue de la femme dansante. Une fois tout dit, ils reprirent alors leur route, la jeune femme les accompagna pour les guider. Pendant que les deux enfants (Nie Huaisang et Jiang Wanyin) partirent chasser, Lan Zhan interrogea la Wen pour en apprendre plus sur eux et sur les intentions de Wen Ruohan en particulier. Puis Wei Ying intervint et l’aida dans son interrogatoire avant de retourner en ville poursuivre la chasse au fer Yin.

Ils arrivèrent dans le courant de la journée à YueYang, Wei Ying conduisit Wangji de force ainsi que les deux autres énergumènes vers une auberge pour boire et en apprendre plus sur la ville.
Tous laissèrent Wuxian prendre la parole et interroger le serveur pour en apprendre plus sur la ville et les choses obscures qui auraient eu lieu dans la ville. Ils apprirent rapidement que dans la maison d’un clan mineur, tous les cultivateurs avaient mystérieusement disparu, et chaque nuit les habitants de la ville entendaient des bruits effrayants, comme si quelqu'un toquait fortement à la porte d’entrée du clan. Soudain le fer Yin se réveilla, comme il était collé à la poitrine de Lan Zhan, celui-ci souffrit  et eut du mal à se concentrer et ainsi garder le contrôle sur l’énergie. Il eut alors une vision où se trouvaient des corps morts assassinés de façon horrible. Le pauvre porteur de la pochette Qiankun eut le souffle coupé à cause de ce qu’il avait entre-aperçu dans son esprit. Il ordonna aux autres qu’ils devaient y aller pour vérifier ce que c' était.

Ils arrivèrent au clan Chang, durant la nuit, mais à trois cette fois, car Nie Huaisang les avait laissé en plan, ce qui ne l’étonna pas plus que ça. Ils ne s'étaient pas trompés, le fer Yin les avait bien conduit en ces lieux. Quand ils ouvrirent les portes ce fut le choc. Tous les cultivateurs étaient morts et couchés dans la cour ou voire pendus. Ils observèrent les corps avant de constater que ces cultivateurs avaient été des pantins avant de mourir. Lan Zhan resta froid et impénétrable avant de regarder à nouveau le fer Yin comme celui-ci s'agitait de plus belle, avant que tous ne découvrent avec étonnement et stupeur un homme sur un toit. Il lui manquait le petit doigt,  mais il possédait un regard mauvais, goguenard et sournois, tout ce que le Lan détestait le plus au monde. Soudain, un autre homme arriva du ciel et interpella le jeune adolescent. Ils avaient l’air de se connaître, ce qui surprit les trois hommes dans la cour, mais ils ne semblaient pas grandement s’apprécier. Le deuxième homme était vêtu tout de blanc, tout comme lui, il lui semblait juste et droit, tout le contraire de son opposé en noir. Un combat entre les deux hommes débuta alors, Wei Ying s’était attaché au petit délinquant grâce à son talisman inventé pourtant POUR lui. (“Aiya Lan Zhan tu es impossible, je ne peux donc rien faire sans que tu me fasses une crise de jalousie, c’est bien ça? SI MIGNON mon féroce lapin”). Lan zhan commença à éprouver une nouvelle jalousie cette fois contre le sadique. Ils regardèrent le spectacle même si SON amour intervint une fois pour interdire à l'autre de blesser l'homme en blanc. Il ignora les petites remarques que lui adressait Wuxian pour rester concentrer sur le combat. Soudain une troisième personne, toujours, inconnue arriva et protégea celle en blanc d’un coup qui aurait pu lui être mortel. Le dénommé Xue Yang, ils venaient enfin d’apprendre le nom de ce cinglé,  se fit alors attraper et attaqué par le deuxième cultivateur solitaire.

Ils ligotèrent le cultivateur démoniaque dans le hall du clan détruit et tous se présentèrent enfin. Les deux “partenaires” de cultivations expliquaient ce qu'ils savaient sur le jeune adolescent. avant que Wei Ying ne s'approcha de trop près de Xue Yang pour commencer une discussion entre eux. Lan Zhan les interrompit grâce au fer yin qui s’agitait une fois de plus et se retourna alors vers le jeune homme dangereux. Comme il faisait l'innocent Wuxian se précipita pour le “caresser” en cherchant l'objet néfaste… Wangji enragea encore plus. Il voulait que ce soit lui que cet homme magnifique aux mains de femme, fouillait pas un jeune fou et certainement pas comme ca, surtout qu’il ne le connaissait pas et le fou en profitait pour embêter son amour à LUI.  Il serra le poing autour de son épée pour ne pas sauter sur Wei Ying pour qu’il fasse de même mais sur lui et uniquement pour lui, et qu'il aille même  un plus bas, où justement au niveau la plus intime de son corps, une partie qui se réveilla alors rien qu'en y pensant. Il essaya alors de se calmer avant d’entendre que les deux étaient presque en train de rigoler, sur un concours de qui était sur le plus effronté du monde de la cultivation. Le plus réfléchi du groupe des plus jeunes leva les yeux au ciel exaspéré, avant de le voir revenir vers lui car il n'avait rien trouvé. Le fer Yin n'était pas sur lui et à cause de cela, ils durent reprendre les recherches sur les cadavres, tous le faisaient sauf Wei Ying qui surveillait le captif. Ils ne trouvèrent aucune trace et à ce moment le clan Nie arriva, donc Nie Huaisang et Meng Yao. Ils décidèrent de faire emprisonner Xue Yang au clan le plus proche. Avec cette décision, tous se dirigèrent vers Qinhe Nie. Sur le chemin, Xiao Xingchen et Song Lan les laissèrent. Lan Zhan sentit que le blanc allait manquer à son aimé, c’est vrai, ils étaient cousins de cultivation.

Ils arrivèrent quelque temps plus tard au clan Nie et ils se réunirent tous en compagnie de Xue Yang et de Nie Zongzhu pour découvrir et expliquer ce qu' ils savaient et avaient découvert. Le fou fut alors emprisonné dans la prison du clan où ils se trouvaient. Après la "sentence”, ils  apprirent davantage les origines et l'histoire du jeune par Nie Mingjue. Le soir même, Lan Zhan partit en douce pour rejoindre son clan.



Retour en urgence à Yushen Buzichu

Lan Wangji était parti en pleine nuit, avec une certaine précipitation. Avant de quitter le clan Nie, il avait vu Wei Wuxian s’endormir, une jarre à la main sur le toit du pavillon qu’il lui avait été donné la veille. Il avait murmuré qu’il doit partir, et s’enfuit vite. En effet il avait eu par Nie Zongzhu une missive le priant de rentrer au plus vite à Yushen Buzichu.
Sur le chemin du retour, il croisa un groupe de Wen qui essaya de l’arrêter et de le faire prisonnier. Sans grande surprise c’était un piège mené par Wen Chao et son acolyte. Il ne se laissa pas faire et utilisa, un cadeau de Wei Ying, un talisman pour fuir et décontenancer ses adversaires.
Il accéléra encore plus le rythme pour rentrer au plus vite. Il s’attendait le moins du monde à assister à une attaque surprise du clan Wen pour détruire Yushen Buzichu. En arrivant il fut perdu, il voyait les corps encore sanguinolents des disciples de son clan. La peur le rongeait de l’intérieur, il chercha des survivants et surtout sa famille, avant de voir des flammes monter dans le ciel et illuminer les arbres du recoin. Il se précipita vers les pavillons qui lui étaient chers. Le Jingshi, pour protéger le portrait que son amour lui avait fait, puis le pavillon de la bibliothèque, l’endroit où il passait ses journées, était en feu. Le hanshi, là où son aîné vivait, il ne vit pas, ni lui, ni son oncle. Il décida, alors, de se rendre au pavillon de son père. Là, à son plus grand malheur, il le vit faible, son corps était blessé, perforé par une épée, il se jeta à son chevet pour essayer de le sauver. Qingheng-Jun refusa tout soin de sa part et mourut dans ses bras, quelques instants après l’avoir félicité pour sa maîtrise de lui, et  de son engagement dans le clan, lui conférant sa bénédiction pour la vie future.
Il était chamboulé, détruit par cette perte mais devait se ressaisir et finir sa recherche en se rendant aux sources froides, devant la grotte où avait vécu son ancêtre, Lan Yi. Il arriva et bloqua de justesse le coup que Wen Xu porta à Qiren et le sauva. Il fit diversion pour que tous les disciples présents puissent se cacher dans la grotte.
Une fois à l'abri, Wangji ne put se résigner à rester sans rien faire, comme il voulait protéger les siens et ne pas vivre avec des regrets de sa lâcheté. Il sortit alors, seul, sans l’autorisation de son oncle. Il affronta alors, les Wen, mais il ne faisait pas le poids et se fit vite encercler par les disciples alors qu’il avait voulu protéger Su She de la mort, alors qu’il venait de les dénoncer. Wen Xu ordonna qu’ils lui cassent la jambe. Il subit l’injustice sans broncher, le regard stoïque, restant impassible malgré la douleur. Il leur en voulait de tout son être mais ne dit rien, le Fer Yin tomba alors de son hanfu.
Mais malgré cette lourde défaite : la destruction de son clan, la mort de son père, la disparition de son frère, il pensa intérieurement que la guerre ne faisait que commencer et qu’il les vaincrait tous autant qu’ils étaient, il nourrissait progressivement une haine féroce.

Emprisonnement et endoctrinement

A la chute de son clan, il fut conduit à Buyetian Cheng, comme s’il était un trophé. Il fut enfermé durant un mois dans une des prisons du palais Wen, sans avoir accès aux nouvelles de l’extérieur. Il n'eut pas le droit à des soins pour sa jambe blessée et resta en méditation durant des jours pour se guérir de lui-même. Comme son corps était réglé et que les Wen lui apportait ses repas, il pouvait deviner l’heure et donc calculer le temps passé seul. Il reçut durant ce temps des petites séances de tortures administrés avec joie par les deux frères Wen, le but était de trouver le quatrième morceau de fer Yin, mais il ne le savait pas.
Il put sortir de sa prison, grâce à l’endoctrinement que Wen Ruohan organisa pour tous les héritiers des clans, sous la supervision de son second fils, Wen Chao.

Quand il arriva dans “l’arène”, tous les autres disciples étaient déjà rassemblés, bien alignés, alors que lui était le seul représentant de sa secte. Il avança droit et fier, traînant légèrement sa jambe. Il était silencieux, même s'il entendait Wei Ying l’appeler, il n’ouvrit pas la bouche regardant droit devant lui, défiant en quelque sorte Wen Chao. Il sentait toujours le regard de l’autre bel homme sur lui mais par sécurité, il ne fit rien. Il venait tout juste de récupérer son épée quand la seconde ordure Wen ordonna que tous leurs donnent leurs épées car cela suivait les règles de Qishen Wen Shi. Certains essayent de se défendre  mais ils se firent tuer par Wen Zhuliu. Il vit les deux frères Jiang le faire et suivit l’exemple, comme il n’était pas en mesure de se battre de toute façon. Jin Zixuan refusa et Wen Chao se moqua de lui et de son clan qui avait été écrasé par surprise “sous leur puissance”. Lan Zhan serra les poings de fureur mais ne pouvait rien dire car faisait toujours le deuil de son père. Le silence se fit et les derniers héritiers donnèrent à contre-cœur leur biens. Ils reçurent tous un livre de règles à apprendre, pour le lendemain, avant d’être conduits dans leur pavillon ou plutôt prison.

Lan Wangji avait passé la nuit à méditer de plus en plus inquiet pour sa secte. Il affirma devant tous ne pas avoir appris les règles quand il fut interroger. Il n’avait aucune honte ou regret à cela.  Il est surpris de voir que son amour a retenu les règles, lui qui faisait tout le contraire au feu Recoin Nuageux. Il le voit alors faire l’idiot devant les autres et se trémousser comme un petit lapin, avant de réciter les règles du clan Lan. Il le regarde alors mal, très blessé par ce manque de considération. Avec cette énième bêtise du plus jeune, les trois interrogés se retrouvent alors contraint de ramasser du crottin à sa plus grande honte.

Malgré tout Lan Wangji le fait avec beaucoup de sérieux, sans se boucher le nez comme les deux autres, se mettant accroupi même avec sa jambe cassée. Il ignore royalement les propos de Wei Wuxian, lui en voulant un peu pour cette punition. Il marchait difficilement ainsi, l’autre pu vite le rejoindre pour lui poser des questions sur le fer qui était auparavant en sa possession et pour demander ce qu’il s’était passé chez lui. Avant de se faire avoir et embêter à nouveau par Wen Chao et ses disciples. Il se moqua encore du “chien” comme il l’appelait mais pour être "rééduqué" il se fit alors capturer par les cordes des disciples. Lan Zhan s’interposa alors et se fit fouetter toujours sur sa jambe cassée par Wen Chao. Mais il se releva bien vite pour bloquer les coups que le Wen donnait à son amant, il ne fallait pas abuser de sa gentillesse non mais. Il arracha même le fouet, avant d’aider Wei Ying à se relever. Wen Er Gongzi révéla alors à Wuxian où se trouvait le fer Yin, sous le regard furieux Wangji. Il essaya de s’opposer à  nouveau pour bloquer Wen Chao quand il voulu faire prisonnier son amour, mais celui-ci se laissa embarquer seul. Lan Zhan fut alors reconduit chez lui dans l’inquiétude pendant une nuit entière.
Il fut encore plus inquiet en le voyant meurtri le lendemain mais ne dit rien à nouveau préférant agir plus tard que parler. Il baissa les yeux quand le Wei demanda des plats typiques de sa région, il était blessé à nouveau mais un silence se fit pesant.
La journée passa rapidement et le lendemain, ils furent tous conduit pour une chasse, bien sûr bien gardé pour que personne ne puisse s’échapper.


La Grotte

Ils furent tous conduit, sans armes et extrêmement bien surveillés, vers les terres hostiles des forêts. Lan Zhan boitait toujours car il n’avait pas eu le temps de laisser l’os de sa jambe se réparer, mais malgré la douleur lancinante, il restait droit et froid. Un moment son aimé s'approcha de lui pour lui proposer de le porter, ce qu'il refusa immédiatement pour plusieurs raisons… de un il avait peur de craquer, il était si mignon avec sa petite bouille inquiète, de deux ils étaient trop surveillés et qu’il ne voulait pas d’ennuis et de trois...mauvaise idée tout simplement pour les deux raisons qui précédaient. Il reprit son chemin pour chercher la bête sans se préoccuper plus du magnifique Wei, à regret tout de même. Tous se remirent à marcher en groupe car ils n'y avaient rien, là où ils étaient. Wangji était en retard, accompagné par son amour. Il tirait sa jambe blessée au sol, n'arrivant plus à marcher à cause de la souffrance qu’il ressentait, mais il se forçait de continuer car il n’avait pas le choix. La femme  médecin réussit à leur accorder une pause. Il s’assit alors sur un gros rocher où il en profita pour respirer  et se détendre un peu. Il laissa Wei Ying lui apporter de l'eau, ne pouvant pas bouger plus. Juste après avoir bu un peu, ils durent repartir chercher la bête. Quelques instants après, Wuxian jeta un sort vers un coin brumeux du lac et tous découvrirent, avec surprise et angoisse pour les héritiers, une grotte. Wen Chao leur ordonna de s'y rendre. Wangji regarda son âme-soeur, un peu déçu qu' il l'ait trouvé l’entrée, mais il se laissa soutenir par ce même homme pour y  accéder.  Il avait de plus en plus de mal et ne parvenait plus à marcher seul.

Une fois entrés, en compagnie de Wei Ying, Lan Zhan et le perturbateur durent se mettre en tête du convoi et conduisirent les autres le long des couloirs de la grotte mystérieuse. Mais en même temps qu’ils marchaient et exploraient, ils devaient faire attention à la falaise. Wangji trouva rapidement le lieu où l'animal pouvait se terrer. Dans son empressement, son aimé parla trop et trop vite, ce qui lui valu d’être alors poussé dans le précipice. Le Lan se précipita en bas grâce à des cordes qu’il avait ordonné que l’on lance après les avoir bien fixées aux rochers en haut et aida le plus jeune à se remettre sur ses jambes. Les autres arrivèrent vite. Ils allèrent vers l'étang, examinant la grotte en restant sur leurs grades. Wen Chao eut soudain une idée idiote : celle de prendre une femme ou un homme  comme appât pour le monstre. C’était seulement sans compter la jalousie féroce de sa prostituée qui désigna d’office une pauvre innocente. Toutefois, Lan Zhan, accompagné de Jin Zixuan, s 'y opposa. Un combat s'engagea alors et les héritiers prirent vite le dessus. Le jeune Lan bougeait à peine mais malgré cela il montrait tout de même sa puissance en une seule frappe précise. Wei Ying interpella toutes les personnes réunies dans la grotte. Il avait réussi à prendre  un otage qui n'était d'autre que le deuxième fils Wen. Tous le mirent en garde de faire attention avant de voir l'eau et le rocher, où se trouvaient les deux, bouger. Wuxian garda son calme et empêcha l'autre de faire un seul bruit. Lan Zhan avertit son âme sœur que la bête était aveugle donc il ne fallait faire aucun mouvement et bruit pour ne pas l'alerter. Mais il ne fallut pas compter sur la légendaire intelligence du Wen qui se mit à hurler comme un putois. Wei Ying dût sauter après l'avoir poussé pour éviter la tête du serpent géant. Un nouveau combat débuta mais cette fois face à la bête. Wangji était tellement concentré qu'il ne vit pas son amour secret recevoir un coup de fer sur sa divine poitrine masculine assez efféminée malgré ses muscles. Puis ils allèrent au fond de la grotte et découvrirent avec malheur que les cordes avaient été coupées… Ils étaient prisonniers, faits comme des rats. Lan Zhan fut pour une énième fois jaloux en voyant son aimé toucher de trop près une femme et s’en alla pour essayer de savoir comment se sauver de là. Il aperçut à ce moment une feuille d’érable et prévint tous les héritiers qui étaient en train de paniquer qu’il y avait une sortie sous-marine.

La mission pour sortir de ce lieu dangereux commença. Jiang Wanyin plongea et chercha le trou qui leur permettrait de s’échapper. Ensuite, il revint et, aidé par Jin Zixuan, ils firent évacuer tout le monde. Wangji attendait caché, préférant surveiller les arrières de Wei Ying, ce dernier faisant diversion. Le Lan vint en renfort et le sauva des morsures du monstre qui aurait pu lui coûter la vie pour se faire mordre la jambe déjà bien meurtrie par les crocs aiguisés du serpent. Il se mit à saigner abondamment, sa jambe étant de plus en plus abîmée. Ils allèrent se cacher, à présent seuls tous les deux dans la grotte, sans aucun moyen de sortir d'ici sans devoir affronter la bête. Tous deux étaient blessés et épuisés. Lan Zhan s'asseya et se mit à méditer pour calmer sa douleur. Mais son aimé en décida autrement et lui remonta son bas de sa jambe cassée pour faire une attelle improvisée, avec des morceaux de bois qui traînaient à terre. Il lui prit son bandeau pour l'attacher à son plus grand dam. Il essaya de se répéter la règle sur le maintien pour ne pas profiter du beau Wei maintenant. Il avait du mal à respirer, pour il ne savait quelle raison, et soudain son aimé… Celui qui lui faisait battre son coeur à tout rompre était en train de se DÉSHABILLER comme ça sous ses yeux ahuris et apeurés. Il enleva sa robe d’extérieur noire pour rester avec celle d’un rouge carmin qui faisait ses charmes surtout en montrant sa minceur qui suivait les charmantes courbes de son aimé. Mais comme il ne se laissait pas faire pour ne pas perdre toute résistance et lui sauter dessus, son aimé décida de se relever pour ainsi enlever son bas. Le visage et les oreilles du blanc se coloraient de la même couleur que la robe de son amour et il l’observa en train de commencer à défaire l’attache du bas avant de cracher du sang, son nez lui faisait mal. Il aurait pourtant voulu voir les courbes parfaites de l’autre et pouvoir le toucher, le caresser mais non il ne l’avait pas fait, à son plus grand malheur ou joie, il n’en savait plus rien tellement il était déboussolé. Il comprit juste après avec tristesse qu' il ne voulait pas l'exciter, juste qu'il crache le sang empoisonné qui était dans ses veines. Il le remercia tout de même et se remit droit et laissa l'autre faire du feu pour qu’ils se réchauffent. Il l'autorisa à mettre des herbes sur sa blessure avant d'en mettre à son tour sur le torse de son amant, à l’endroit de sa marque au fer. Wei Ying lui expliqua pourquoi il avait prit le choix et le risque de se prendre le fer sur le torse et dériva, pour ne pas que Lan Zhan puisse le réprimander davantage, sur la vision qu’il avait de cette jeune femme. Wangji fut encore plus jaloux pour une troisième fois en  quelques mois, ça commençait à être long de voir son âme-sœur virevolter entre chaque personne ainsi. Il se rapprocha de cet homme, le sien pour le regarder avec des yeux brillants et remplis de luxure. Il voulait sauter sur sa bouche pour lui prouver que la seule personne qu’il aimait n’était autre que ce disciple et pas une femme insignifiante. Puis Wei Ying expliqua son plan avant de parler sans savoir du clan Lan. Le visage du plus âgé se referma alors et expliqua très brièvement que son père était mort dans ses bras, que son oncle était blessé et que son frère avait disparu. Il avait les larmes aux yeux en disant tout cela et s’endormit à 21h laissant le plus jeune sous le choc et n’entendit pas ses paroles de réconfort.

Les jours passèrent et ils essayèrent de trouver une solution pour tuer le monstre après de brèves explications de la part de Lan Zhan sur la bête à affronter,  qui se nommait la tortue du Carnage,  Xuanwu. Ils préparèrent ensemble des outils pour se protéger grâce aux cordes et aux flèches laissées par les Wen. Son aimé préparait des paquets de flèches alors que lui créait la Corde Assassine. Ils convinrent du plan et Wangji, même s’il n’était pas très rassuré, laissa le plus jeune entrer dans la carapace de la tortue. Lui attendait son signal sur la rive, sa corde bien en place, prêt à étrangler le monstre. Ils étaient en relation grâce à un sort télépathique que le Lan avait posé sur le front de Wei Ying. Il était attentif à toutes les informations que lui transmettait son aimé et restait aux aguets jusqu’à enfin voir son amour revenir, se cramponnant à une épée, très étrange, qui elle était plantée dans la gueule du monstre. Il attachait alors sa Corde Assassine autour du cou de la bête et tira de toutes ses forces. Il bougeait régulièrement pour avoir une meilleure prise et qu’ainsi la tortue ne bougea plus et quand il réussit à la maintenir plus ou moins en place, il vit avec stupeur et horreur Wuxian se contorsionner pour une raison qui lui était obscure avant qu’une énergie noire ne l’enveloppa et une chose qui dépassait le normal survint. Les flèches qui étaient restées au sol se soulevèrent pour se planter sur son cou. Après un dernier effort, Lan Zhan, qui avait les mains en sang, trancha le monstre et alla repêcher le plus jeune dans l’eau et attendit que celui-ci se réveille. Le plus jeune tenait toujours fermement l’épée en main. Il sentit son aimé fiévreux et se mit à lui transférer son énergie spirituelle jusqu’à ce que l’autre lui demanda de lui chanter une chanson. Ce qu’il fit et pour la première fois avoua (grâce aux paroles hein, j’en connais qui vont penser autre chose xD) ses sentiments. La musique s’envola dans le silence glacial de la grotte et, il lui transmit ses émotions, que ce soit son amour, sa joie, son bonheur, et sa tristesse. Le plus jeune s'endormit quand il lui révéla le nom de sa chanson, Wangxian.

Quelques heures plus tard, il fut enfin sauvé grâce à l’intervention de Jiang Wanyin et de Jin Zixuan, il raconta brièvement ce qui c’était passé et refusa de prendre toute la gloire, il dit que c’était seulement du fait de l’action héroique de Wei Ying qu’ils avaient pu tuer la Tortue du Carnage. Puis il partit chez lui.
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Re: Lan Wangji, pas touche à Wei Ying Mar 20 Juil - 14:21

Histoire

Les trois mois

En sortant de la grotte, Lan Wangji était immédiatement sorti chercher sa famille toujours dispersée un peu partout. Le temps passait mais toujours pas de nouvelles de son frère ce qui l’inquiétait au plus haut point. Son oncle était blessé, mais sans souci pour sa vie. Le clan Lan se reconstruisait doucement, ainsi que le recrutement des disciples. Entre-temps, il eut le temps de reposer sa jambe cassée, et elle guérit vite.
Le jeune Lan avait alors appris la destruction du clan Jiang, et il avait pris peur pour son amant. Il avait alors quitté le Recoin Nuageux pour le chercher. Il était tremblant d’inquiétude. Il rejoignit les monts à Yiling, là où Wei Ying avait été vu pour la dernière fois, en le cherchant sans avoir de réelle information sur le lieu où il était. Il finit par trouver à terre une clochette Jiang, celle de son âme sœur. Il la récupéra et la serra dans sa main, avant de la protéger dans ses hanfu et de regarder le ciel, sans nouvelle de lui.
Les semaines passèrent, il n’y avait toujours pas d’annonce sur le retour de son amour (“Alors Lan Zhan on était en manque de coquinerie?”). Qishen Wen Shi prenait de plus en plus d’importance et commettait des crimes avec toujours plus violent contre les autres clans.

Lan Wangji jouait presque tous les jours, Inquiry, pour chercher Wei Ying. Il utilisait la clochette Jiang pour que les esprits puissent dire s’ils savaient où il se trouvait, mais aucune réponse de leur part. Quand soudain, quelqu’un sorti des bosquets, Lan Zhan serrait Wang Ji fermement avant de se détendre très rassuré et salua son frère, sans lui sauter dessus, même si l’envie ne lui manquait pas. Il écouta les propos de son frère qui retraçait les avancées du Clan pour combattre les Wen. Il ne montrait rien mais était attentif à tout ce qu’il se disait entre les deux.
Les conférences entre les sectes se succédaient inlassablement, jusqu’à ce que lui et Jiang Wanyin décident de partir en mission pour combattre efficacement les Wen.
Ils allèrent sur toutes les places occupées par les disciples Wen, pour les traquer et exécuter. Avec les différentes missions accomplies, il reçut son titre Hanguang Jun, Seigneur porteur de lumière. Ils récupérèrent, enfin, leurs épées, dans le Bureau de Surveillance de Qishan, Lan Zhan monta les escaliers montant vers les flammes immortelles du clan, très proche de Buyetian Cheng, avant d’attaquer par son guqin tous les idiots qui osaient insulter son amour dans son dos. Il les interrogea alors sur l’endroit où se trouvait Wei Ying, il fut alors médusé, ainsi que le Jiang, quand ils apprirent enfin ce qui était arrivé à Wuxian. Wangji se mordit la lèvre inférieure discrètement de peur (“Alors Lan Zhan, tu as pleuré pour moi?”). Ils prirent enfin les épées qui leur appartenaient et celle de son âme-sœur était scellée, ce qui l’inquiéta encore plus. Il se demanda intérieurement ce qu’il pouvait bien faire.

Après cette nouvelle mission, ils rentrèrent à la base, Qinghe Nie, Jiang Guniang et Jin Zixuan étaient déjà là. Il regardait les ruines de l’attaque qui s’était tenu quelques heures avant devant cette porte, alors que l’héritier Jin le félicitait et posait des questions sur ses actes et sur Wei Ying.
Une réunion entre les Zongzhu et principaux acteurs de la lutte sévissait pour trouver Wen Chao et son chien Wen Zhuliu. Lui et Jiang Wanyin se portèrent immédiatement volontaires pour mener la bataille à Yiling, Lan Zhan espérait pouvoir ainsi retrouver son amour, il ne pouvait se résoudre à croire à la mort de celui-ci.
Ils arrivèrent la nuit, mais tous les disciples étaient déjà morts depuis quelques temps, vu leurs corps froids, en les analysant de plus près il découvrit que tous étaient morts d’une manière différente et atroce. Avant d’apprendre l’assassinat d’une femme dans une chambre. Il laissa Jiang Wanyin s’occuper de cette personne et regarda quant à lui les talismans faits avec du sang humain. Il s’interrogeait sur l’origine et en fit part au plus jeune, ils se demandaient qui avait pu commettre cette altercation de la voie réglementée et utilisée par tous.
Lan Zhan sortit du Bureau de Surveillance pendant que Jiang Cheng s’occupait de délivrer un prisonnier qui se trouvait à cet endroit. Il ne désirait que partir au plus vite pour poursuivre le lâche, Wen Chao.

Les journées passèrent et les deux hommes découvraient régulièrement des cadavres de disciples Wen, toujours tués de manière peu conventionnelle et sordide. La question de qui était le "meurtrier" restait en suspens. Avant d’arriver enfin dans un petit bureau de surveillance de Yiling. Ils virent une silhouette, qui semblait appartenir à Wen Zhuliu, rentrer discrètement dans le bâtiment. Lan Zhan décida de sauter sur les toits pour pouvoir observer ce qu’il se tramait.

Les retrouvailles

Il avait reproché à Jiang Wanyin de sauter tout de suite dans le feu de l’action comme ils ne savaient pas qui était présent dans le Bureau. Ils allèrent ainsi faire une observation des choses sur le toit. Facilement ils trouvèrent des tuiles mal fixées et ainsi purent voir ce qui étaient les personnes là dedans.

Ils ne comprenaient pas grand-chose à la situation sauf que Wen Zhuliu aidait un fou. Ils furent alors choqués de voir l’état dans lequel était Wen Chao, tremblant, blessé très gravement sur tout son corps. Le Wen était effrayé par tous les bruits extérieurs comme s’il fuyait une présence maléfique, sûrement celle qui l’avait mit dans cet état pitoyable. Ils étaient désespérés par l’attitude des plus puériles de Wen Chao, quand soudain une porte s'ouvrit et tous furent sur leur garde.
Là, à la surprise générale, ce fut Wei Wuxian qui se présenta à eux. Les deux palirent sous la surprise. Ils étaient à la fois soulagés mais terriblement inquiets surtout en voyant les changements que les trois mois d'absence avaient provoqué. Il était méconnaissable. Un air sombre, distant, noir, presque dénué de bonté et de tendresse. Il était cassant et froid en se tenant droit devant ses deux martyres. Quand il se mit à jouer de manière sinistre, WangJi serait Bichen très fort avant de jeter un sort devant le trou pour ne pas ressentir les effets de cette musique particulière. Ils virent alors des femmes fantômes s’attaquer à Wen Chao mais le garde du corps s’interposa et un combat s’engagea entre eux avant que l’autre ne veuille attaquer Wei Ying. À ce moment, Lan Wangji détruisit le toit et sauta dans la salle. Il laissa Jiang Cheng pendre Wen Zhuliu alors que lui regardait le dangereux cultivateur. Il était silencieux alors qu’il observait les deux frères se retrouver enfin. Il était très jaloux qu’il ne puisse pas s’approcher de lui pour l’enlacer comme Jiang Wanyin. Celui-ci raconta ce qu’il s’était passé en lui montrant sa peur. Plus Lan Zhan le contemplait, plus il trouvait qu’il avait gagné en sensualité, et était devenu encore plus séduisant et chaud.(“Oulalaaaaaaaaaaaaa, Lan Zhan quel éhonté!?”). Mais par-dessus tout, il le trouvait maigri et totalement changé avec le jeune homme espiègle d’avant. Jiang Cheng enchaîna en avouant tout haut ce qu’il pensait, mais il n’eut pas le courage d’aller jusqu’au bout de sa pensée, car le Wei répondait en demandant plus d’informations sur son changement. Il demanda alors si c'était bien lui qui avait tué les Wen avant leur passage sur tout le chemin depuis Yiling. Wuxian raconta alors une histoire sur un livre fabuleux recèlant un secret caché de la vue de tous. L’autre ne le croyait pas mais Wangji avait tout de même certains doutes sur la fausseté de ses propos. Il comprit alors que son amour ne voulait rien lui révéler ce qui l’attrista encore plus, mais ne voulut rien montrer ni dire.

Quand il prit la parole, il interrompit l’échange des deux Jiang. Sa voix n’était pas douce mais pas tranchante non plus alors que celle de son opposé l’était. Son cœur se déchirait de plus en plus à cause de la distance entre eux. Il l’avait appelé par son titre et non plus par son nom de courtoisie. Il commença à l’interroger sur ses agissements. Ce qu’il voulait c’était seulement le faire revenir sur le droit chemin pour l’aider et le sauver, car il avait peur de la suite. Il avait peur pour la survie de son splendide amour, pour sa santé mentale et physique. (“Déjà si romantique! pourquoi l’avoir caché tout ce temps Lan Er Gege?)

Il était froid, mais c’était juste un cocon pour ne pas être plus blessé qu’actuellement, mais le Wei ne le comprenait pas. Il pensait même que Lan Zhan ne le considérait pas comme un ami, alors que pour lui il était bien plus qu’un simple ami, c’était son âme sœur, son amour caché. Il lui demanda alors de revenir avec lui, pour le protéger et le sauver, mais l’autre ne voulait pas le comprendre. Il était tellement inquiet qu’il était prêt à le ramener de force et l'emprisonner chez lui. Jiang Wanyin s’interposa à nouveau. Il continua à le mettre en garde inutilement. L’autre lui riait au nez, mais cette mise en garde ne fit qu’aggraver leurs différences et les tensions qu’il régnait dans cette pièce. Il éleva la voix pour se faire entendre, elle était légèrement tremblante et mal assurée, mais personne ne le remarqua. Il se fit alors remettre à la place qu’il lui revenait, un héritier Lan, sans lien avec les Jiang, donc qui ne devrait pas intervenir dans les décisions concernant les membres du clan.

Wen Chao se mit enfin à ramper jusqu’à ses jambes pour implorer sa générosité. Wei Ying le chassa par un coup de pied avant d’être chassé de la salle par son amour. Il se retient de pleurer en sortant, espérant comme il pouvait rester fort malgré le refus qu’il avait subi.
Il s’arrêta à la sortie avant d’entendre le cri d’agonie du dernier fils Wen. Il repensa aux dernières paroles échangées avec le nouveau cultivateur démoniaque, et une larme coula alors sur son visage froid. Il s’isola alors pour pleurer enfin sa peine et sa douleur. Il aimait tellement Wei Ying, mais il était incompris. Après quelques minutes seul, il retourna à Qinghe Nie pour continuer la guerre.


La Campagne du Soleil

Les journées passèrent et le calme était revenu, après l’annonce de la mort de Wen Chao et le retour de Wei Wuxian. Le Lan n’était pas très loin du pavillon du beau cultivateur démoniaque. Ainsi de temps en temps, il passait devant sa porte et pouvait des fois l’observer en cachette, grâce à la porte de celui-ci qui était légèrement entrouverte. Il avait peur pour lui, surtout quand il le voyait jouer du bout des doigts avec sa flûte, Chenqing.
Les conférences, sur un plan d’attaque pour vaincre Wen Ruohan, se succédaient mais Lan Zhan ne se présentait que rarement à celles-ci, ainsi il évitait Wei Ying et pouvait se concentrer sur l’apprentissage de son guqin et la musique curative pour aider son âme sœur, bien sûr (“Quel romantique Lan Zhan”). Il savait par son frère que ce qui était dit durant les réunions donc il voyait encore moins l’intérêt d’y assister. Il savait également tous les mouvements et incivilités que le Wei accordait aux chefs des clans, par exemple il partait en plein repas, qu’il ne portait jamais Suibian avec lui.

Pendant ses méditations, il repensait au passé et à ce que Wuxian avait dit plus jeune au sujet de la cultivation démoniaque. Il était perturbé mais ne laissait montrer ses signes seulement en privé, dans l'intimité du pavillon qui lui avait été accordé avant le combat.
Il dut tout de même participer à une assemblée des plus importantes car c’était pour délibérer sur le meilleur plan de combat à réaliser pour vaincre enfin la tyrannie des Wen.
Bien entendu les critiques envers Wei Ying fusaient, surtout de la part d’une personne que le beau Lan commençait à bien connaître. Lan Zhan était silencieux, en retrait au fond de la salle, mais il ne perdait pas une miette des propos de Jin Zixun. Il sentait l’énervement et l’inquiétude qui englobait Jiang Wanyin, il était dans le même état que lui. Mais heureusement pour eux, Nie Zongzhu intervient et fit stopper les disputes. Les discussions reprirent et se focalisèrent à nouveau sur le sujet qui les occupait, la mort de Wen Ruohan. Quand soudain, Wei Ying arriva, ce qu'il était beau, séduisant et sûr de lui. (ohlala Lan Zhan ! On dirait que tu ne penses plus qu’à moi !)
Après une entrée fracassante, il les salua tout de même, sur ordre de son frère, bien sûr. Il était d’autant plus goguenard et plus froid qu' avant. Il exposa sa théorie, en coupant les précédentes discussions sans aucune gêne. Lan Wangji était très inquiet et pas confiant dans ce que proposait son âme-soeur, encore plus quand celui-ci leur ordonna à tous d’attendre un mois le temps que tout soit en place. Les deux purent tout de même échanger un bref regard et le Lan ressentit alors un manque profond que le plus jeune endurait en silence sans en informer qui que ce soit. Ce manque avait créé en partie la fosse qui les séparait et les empêchait de s’aimer au grand jour, il en était certain.

Le cultivateur démoniaque, après ses révélations, voulut immédiatement partir, ce qui attrista Hanguang Jun, car il voulait profiter de son amour, au moins le contempler un peu plus, quand Xiongzhang l’arrêta pour lui poser une question qui fâche… Que faisait-il de son épée Suibian… Il voulait aussi le savoir mais à chaque fois que le sujet était posé sur la table, Wei Ying s'énervait à nouveau et partait sans rien dire. La réponse fut rapide, mais pour lui, c’était une fausse réponse car elle était futile et ne disait pas toute la vérité. En vrai, il se doutait que son mensonge permettait de cacher au monde entier un secret dangereux, et sûrement douloureux, au fond de son être. Lan Zhan aurait voulu que son aimé lui dise enfin, car il voulait l’aider du mieux qu’il pouvait et le protéger mais une barrière invisible les séparait.

La réunion se clôtura rapidement, tous étaient énervés contre le bel homme indomptable. Sur le chemin pour retourner dans les appartements Wangji “discute” avec son Xichen, enfin c’est surtout l’aîné des deux Lans qui parlait et qui s’interrogeait sur le comportement de Wuxian, même si le cadet pense ce que son Xiongzhang disait. Ils étaient tous deux inquiets par la situation, même si le plus jeune l’était plus que l’autre. Son frère le trouvait imbu de lui-même, mais ce qui l’inquiètait le plus était le Fer Yin, car cet objet avait été la cause de la destruction de Yushen Buzichu. Il lui posa ainsi des question sur l'objet, pour savoir si le Fer Yin avait été revu lors de l’assaut au Bureau de Surveillance de Yiling, le jour de la mort de Wen Chao. Lan Zhan se referma quelque peu et réfuta toutes les théories que son frère lui disait, protégeant ainsi son amour. Mais après s’être opposé à son frère, il demanda alors s' il y existe des règles préétablies. Il écouta alors son frère racontant ses doutes passés puis ce qu' il pensait à présent de la situation “il n’y a pas de frontières entre le bien et le mal”. Ces mots restèrent fixés à jamais dans sa mémoire et son amour lui tiendra plus ou moins les mêmes paroles quelque temps plus tard avant que lui-même les disent lors de sa punition pour sa rébellion envers son clan, mais c’est une autre histoire. Pour le moment il ne savait pas l’importance de ses propos et demanda comment on pouvait alors juger quelqu' un si l’on ne pouvait justifier par le bien et le mal comme enseigner à Gusu. Son frère (un très grand sage reconnu) lui fit comprendre que ce sont les intentions et le cœur qui permettent de juger une personne bien ou mal et non autre chose.

Mais leur discussion, malgré son intérêt et son importance pour la suite, fut interrompue par l'arrivée soudaine des frères Jiang. Les tensions entre Lan Zhan et Wei Ying étaient sensibles et palpables. Un grand froid était venu recouvrir les souvenirs passés, au plus grand déplaisir du Lan bien sûr. Ils n'échangeaient que de brefs coups d'œil, sans un mot. Il avait vu que Wuxian avait ouvert la bouche mais s’était ravisé avant de partir précipitamment, encore une fois. Le Lan était blessé et avait de plus en plus peur pour leur relation future. Il l’observait partir suivit par son frère et baissa la tête dépité et abattu, avant de partir pour rejoindre sa chambre.

En marchant dans les couloirs pour regagner sa chambre, il s' approcha du pavillon du bel éphèbe. En se présentant devant celle-ci, il hésita de toquer, avant de s'arrêter brusquement sans toucher la porte. Sa raison était venue le stopper alors que son cœur lui disait le contraire, et c’était lui qui avait voulu voir son âme-sœur pour lui parler et sûrement s’expliquer voir plus en fonction de son envie et sa bestialité sauvage. (“Bah alors Lan Zhan, tu avais déjà des idées de me prendre à ce moment-là? Tu es vraiment intenable, même si… en y réfléchissant bien... ça aurait été drôle.”) Mais bon, il n’avait pas osé et il se retourna. Quand il allait rejoindre son pavillon, ce qu’il avait décidé au départ avant d’écouter son cœur, Jiang Guniang arriva à ce moment précis. Elle se doutait du lien qui les unissait tous deux, sans que les principaux concernés ne le sachent bien entendu, sinon c’est pas drôle. Ils se mirent alors à parler de leurs inquiétudes vis-à-vis du beau Wei. Il racontait brièvement ce qu' il savait à son propos à l’ainée Jiang quand Wei Ying arriva. Il sentit immédiatement la fureur de son amour envers lui, car il parlait. Ce qui l’attrista encore plus, mais il ne l'avoua pas. Il parti alors sans répondre à la provocation et aux menaces que Wuxian lui adressait, préférant garder un minimum de dignité malgré la douleur.

Quand il fut presque arrivé chez lui, dans une grande cour en face presque de sa porte, il entendit un bruit d’une course effrénée qui se dirigeait vers lui. Il sortit alors son épée pour se protéger au cas où. Avant de voir avec surprise que ce n’était que Wei Ying mais il le combattu pour ainsi lui montrer qu'il était faible sans arme. Son but était juste de le convaincre, à sa manière, donc peu convaincante, de reprendre Suibian. Il l'attaqua jusqu’à réussir à mettre son épée sous sa gorge et ainsi à l'immobiliser. Mais c’est seulement à cet instant qu’il vu son regard rempli de stupeur et d'inquiétude comme s' il attendait la mort. Son amour ne bougeait pas et attendait son sort. Lan Zhan rengaina alors son arme. Wei Ying recommença ainsi à plaisanter et le complimenta sur sa maîtrise de l'épée qui avait encore augmentée selon lui. Wangji soupira et le rabaissa en le critiquant (car il ne savait pas comment l’aider autrement, comme il n’était pas doué avec les mots). Il vit de la douleur et de la colère dans le regard du beau jeune homme quand il lui rappela à nouveau son arme manquante.

Le soir même ils discutèrent sur un toit de Qinghe Nie au-dessus du pavillon du Lan, en parlant du bon vieux temps lors des études à Yushen Buzichu, enfin à nouveau c’était plus le Wei qui parlait plus que Hanguang Jun, qui profitait de la bonne humeur de que son amour retrouvait. Lan Zhan était silencieux et assit très poliment, comme s’il méditait, pour éviter de sauter sur son amour entre autres. Alors que pour le plus jeune c’était tout le contraire, il était assis dans une position assez provocatrice. La discussion, ou monologue, était animée, avant que Wangji ne décide de changer de sujet pour évoquer la cultivation du plus jeune. Il lui fit part (de façon très discrète) de ses inquiétudes avant que celui-ci ne parte et le laisse seul sur les toits. Il soupira et descendit dans ses appartements le cœur lourd à cause de son empressement à vouloir le changer.

Les jours passèrent au clan Nie, des missions se succèdent. Une fois, Nie Zongzhu fit un discours pour faire monter le moral et le mental des soldats et que tous repartent à la guerre près aux combats. Les autres chefs et les héritiers écoutaient en silence les paroles du Nie. Lan Zhan était passif à tout ce qu’il se passait, mais son cœur était réchauffé, car son aimé se trouvait à son côté et qu’il allait suivre son mouvement. Ils se rendaient à cheval, avec le chef de la rébellion et Jiang Yanli, à un campement qui les rapprochaient de Buyetian Cheng. Les deux âmes-soeurs se trouvaient juste derrière le cheval de Mingjue et devant le convoi. Lan Zhan essaya d’engager le dialogue en lui demandant pourquoi il n’avait pas voulu suivre son frère et ainsi en profiter pour combattre alors qu’il aimait les mêlées. Mais l’autre lui répondit qu’il ne voulait pas et continua à jouer avec sa flûte entre ses doigts fins. Le Lan n’insista pas et continua sa route, plongé dans le silence.

Une fois arrivés dans leurs quartiers, ils découvrirent avec stupeur les corps des cultivateurs, qui avaient suivi Jiang Wanyin et Jin Zixuan, marqués par des plaques rougeâtre sur le visage ou contrôlés par une force mystérieuse. Lan Zhan essaya d’en soigner un pour voir d’où pouvait provenir ce qu’ils avaient tous, il donna son énergie spirituelle pour comprendre. Wei Ying était au-dessus de son épaule discutant avec un disciple pour comprendre ce qu'il s’était passé. Après quelques minutes sur le corps Hanguang Jun se redressa et soupira. Il expliqua rapidement à son aimé le problème, il faudrait environ donner de l’énergie spirituelle pendant trois mois avant d’avoir une chance de le sauver, ce qui était tout simplement impossible, car ils étaient en guerre et qu’ils en avaient eux-mêmes besoin. Soudain, un disciples les interrompit et demanda l’intervention de Wuxian, car Jiang Guniang était en difficulté. Celui-ci fonça vers la tente, et Wangji le suivit pour être certain qu’il n’y avait aucun souci . A première vue tout allait plus ou moins bien se passer malgré la fureur du cultivateur démoniaque. Mais quand Hanguang Jun ressorti de la tente du Jin, car il pensait qu’ils n’avaient pas besoin de lui, il entendit la flûte de son aimé et des bruits de coups. Il rentra rapidement à l’intérieur et se posta entre les deux combattants avant de prendre le bras levé de Wei Ying pour le faire s’arrêter. Il le regardait froidement et intensément dans les yeux pour le faire se calmer et qu’il relâcha la pression. Après que cela soit fini, il suivit les deux Jiang et sortit des quartiers de Jin Zixuan.

Le temps passa et les attaques contre les Wen étaient à chaque fois accompagnées par un nouveau désastre. Les rebelles perdaient chaque combat, ainsi que de nombreuses vies précieuses de cultivateurs. Xichen appela une fois son frère, Wei Wuxian et Jiang Wanyin pour qu’ils le rejoignaient à un point de rencontre. Lan Zonghu leur annonça que Nie Mingjue avait disparu, Wangji comprenait que son Xiongzhang était terriblement inquiet, car il s’était beaucoup rapproché du Nie, de plus toutes les attaques qu’ils avaient menés les avaient conduits plus près encore de Buyetian Cheng. Tous se doutaient bien qu’il devait y avoir un piège, mais ils se jetèrent dedans comme ils n’avaient pas plusieurs possibilités et choix à faire. Jiang Cheng et Wei Ying quelques minutes après s'éloignèrent d’eux. Lan Zhan en profita pour admirer le dos et les fesses en forme de pêches de son amour secret avant de remonter bien vite pour ne pas avoir les oreilles qui rougirent trop vite et trop fort. Il se re-concentra alors sur son frère et discuta avec lui, même si son aîné avait deviné sa question avant qu’il ne la pose. Il le connaissait trop bien et voyait trop en lui. Le cadet Lan était comme le cultivateur démoniaque inquiet sur l’identité du mystérieux espion qui leur avait envoyé les cartes pour leurs expéditions en territoire ennemi. Hanguang Jun resta silencieux et impénétrable quand Xichen essaya de le calmer dans ses réflexions.

Arrivés à la ville, les quatre grands cultivateurs accompagnés par les disciples engagèrent un nouveau combat contre les soldats Wen. Lan Zhan combat aux côtés de Wei Ying pour l’aider et le protéger en bloquant les coups qu’il ne pouvait contrer à cause de sa flûte. Ils décident alors de se mettre dos à dos pour être plus fort à deux que chacun dans son coin. Ils sont tous les deux habiles, même si avant le cultivateur démoniaque sautait plus haut et était plus féroce qu’à ce moment-là. Soudain, tous les mouvements s'arrêtèrent, les cultivateurs surpris et inquiets se regardèrent avant de chercher l’origine de ce soudain calme. Il ne restait presque plus de survivants sauf les quatre maîtres et quelques disciples. Et à ce moment, alors que tous s’interrogaient, des boules de feu et de ressentiment sortirent du palais et se dirigèrent dangereusement vers des disciples innocents, et ils explosent. Tous restèrent sous le choc, mais ils ne purent pas s’y attarder trop longtemps, car des armées de marionnettes s’approchèrent d’eux en les encerclant. Les deux âmes-soeurs restèrent très proches pour continuer leur entraide. Le plus jeune demanda quelle était sa technique pour battre en retraite et le cultivateur répondit “se battre”. Tous quatre (Xichen, Wanyin, Wangji et Wuxian) continuèrent de se défendre pour leur survie, en étant plus féroce et attentif à ce qui se passait autour, car les marionnettes étaient coriaces et très dangereuses. Ils devaient enchaîner avec rapidité et précision chaque coups et mouvements pour ne pas se faire toucher. Lan Zhan se positionna plusieurs fois devant son aimé pour le protéger d’une épée trop proche de lui. Mais une difficulté persiste… tuer les marionnettes n’était pas possible. Un moment, alors qu’il avait la tête ailleurs, il ne sentit plus son aimé près de lui et leva les yeux avant de le remarquer sur une colonne jouant sur Chenqing. Comme il se battit avec plus de dureté encore, comme il n’avait plus besoin de veiller sur l’autre homme en noir. Mais il remarqua, inquiet que les ombres se rapprochaient et enveloppaient presque le corps du beau cultivateur démoniaque, avant que celles-ci ne se redirigent pas vers les attaquants. Ce qui provoqua un pur massacre, car ils s’entretuaient sous leurs yeux. Ainsi, Hanguang Jun put enfin réellement lever les yeux vers son aimé et mieux observer ses faits et gestes.

L’apparition de Wen Ruohan fut fracassante, car personne ne s’y attendait. Tous les cultivateurs se retournèrent et l’observèrent surpris et restant sur leurs gardes. Lan Zhan regardait avec encore plus d’attention comme le Wen voulait s’attaquer à son aimé comme c’était grâce à lui qu’il était sorti de son antre. Ils se mirent à discuter tous les deux sur le fer Yin, car le Zongzhu insinuait qu’il avait dérobé le quatrième morceau, qui avait été introuvable jusqu’à lors, Wuxian pour lui répondre avec une voix arrogante et froide qui le rendait d’autant plus sensuel et attirant. Mais son attitude énervait au plus haut point le Wen qui l’attira à lui, grâce à sa cultivation et lui serra la nuque de sa main fripée. Lan Zhan se sentit bouillonné de rage et sauta le rejoindre. Juste avant qu’il ne saute, toutes les marionnettes moururent du fait de la puissance du Yin Hufu, nouvellement présenté par le majestueux Wei. En arrivant au-devant des portes du palais de la Ville sans Nuit, Wuxian s'effondra et Wangji n’eut que le temps de le rattraper et l’aider à s’allonger entre ses cuisses avant que celui-ci ne s'évanouisse au même qu’une épée ne perfors le ventre de Wen Ruohan qui en mourut. Hanguang Jun ne bougea pas stupéfait tenant toujours son aimé contre lui. Les Jin arrivèrent au même moment et célébrèrent leur victoire sur le clan avec une volonté hégémonique. Pendant que son frère et Meng Yao retournèrent à l’intérieur du Palais, Lan Zhan, accompagné par Jiang Wanyin, retournèrent vite à Qinghe Nie pour pouvoir soigner le bel endormi.

Lan Zhan passa trois jours à soigner le bel évanoui. Il venait deux fois par jours dans sa chambre pour lui jouer “Purification” et ainsi l’aider à revenir à lui et à reprendre des forces. Durant ses séances de méditation, il discutait un peu avec l’aînée martiale de son doux amant. Il restait malgré tout très inquiet de le voir aussi faible et que sa musique ne l’aidait pas à ce qu'il soit déjà réveillé. Quand il arriva le quatrième jour au milieu de l’après-midi, il découvrit avec soulagement que Wei Ying était réveillé et assis sur son lit dans ses robes d’intérieurs rouge qui lui allait comme un gant, surtout vu comment elles montraient ses formes. Mais il se concentra sur son patient pour ne pas s’égarer dans ses pensées sales et chaudes. Sans parler, il s’installa sur la petite table et y posa son guqin avant de commencer à jouer. Il regardait Wuxian droit dans les yeux quand Jiang Guniang les laissa seuls. Aucun des deux hommes n’adressa un mot à l’autre, avant que Wangji ne lui ordonna doucement de méditer et de se taire quand il marmonna des mots incompréhensibles. Lan Zhan resta très concentré sur ce qu’il faisait mais s’interrompît quand l’indompté s’amusait à bouger dans tous les sens en lui disant qu’il allait mieux et qu’il n’avait plus besoin de soin. Hanguang Jun se redressa et alla le rejoindre pour lui prescrire trois jours supplémentaires de repos. Même si son aimé essayait de le supplier du contraire, Wangji restait impassible à ses supplications. Il sentit le plus jeune pas très content de ne pas avoir le dernier mot et alors lui demanda comme il le voyait à présent qu’il savait "tout" du Yin Hufu. Le Lan ne répondit pas immédiatement, préférant ne pas entrer en conflit avec lui avant que des cris de terreur ne se fassent entendre et que des ordres venant des vainqueurs ne disent de tuer. Lan Zhan raconta alors ce qu’il c’était passé en trois jours. Les Wen étaient traqués et tués sans exception et les trois morceaux de fer Yin avaient été détruits. Il vit la peur et la colère bouillonner dans les yeux du cultivateur démoniaque, lui restait stoïque commençant à s’y habituer, même s'il était inquiet pour son aimé et sa fougue.

Quelque jours après, ils retournèrent à Buyetian Cheng, et tous deux discutèrent au bord d’une falaise dans le terrain du Palais Wen. Lan Zhan se fit une nouvelle fois questionner sur sa perception qu’il portait sur le bien et le mal et en plus sur les survivants Wen. Lan Wangji était inquiet surtout qu’il voyait quand Wei Ying commençait à perdre le contrôle sur lui-même, il essaya de l’aider à le faire en le surveillant attentivement, avant de lui proposer de lui apprendre à jouer “Purification”. Au début, le cultivateur démoniaque resta stupéfait par l’audace de son homologue avant de le réprimander sur son manque de confiance envers lui. Wangji pourtant restait suspicieux surtout à cause des paroles de Wen Zongzhu et il lui demande comment il a créé le Yin Hufu, il s’inquiéta encore plus et en demanda plus pour savoir tout sur l’amulette. Il sentit que son aimé n’était pas très réceptif à son interrogatoire et lui rappela leur promesse d’entraide. Il souhaita alors partir quand Lan Zhan le ré-approuva une nouvelle fois à cause de sa cultivation et il le retient par le poignet pour ne pas être seul en le mettant en garde sur le futur douteux à cause de son contrôle sur l’amulette. Mais malheureusement pour le plus vieux, ceux qui le connaissent bien peuvent lire en lui comme un livre grand ouvert et Wei Ying comprit vite ce qui inquiétait son âme-sœur et essaya de le faire changer d’avis mais le Lan était têtu et ce fut inutile.

Soudain, ils entendirent des cris de détresse, des prisonniers Wen se faisaient lâchement assassinés par les Jin. Les deux se précipitèrent à leur secours et Lan Zhan bloqua une flèche venant du chef du groupe, Jin Zixun, et sauva une femme et son enfant. Ils s’avancèrent pour faire bloc devant la survivante du groupe et le Lan se fit critiquer par le prétentieux en jaune. Ce fut Wuxian qui le protégea en entrant dans le jeu du Jin et s'énerva à cause des propos de l’idiot. Lan Zhan retient son aimé pour qu’il ne s’attira pas des ennuis inutiles. Dès que les hommes partirent, Wei Ying accepta sa proposition qu’il avait faite quelques minutes auparavant, pour apprendre à se calmer et se gérer seul. Lan Zhan se retrouva seul car il n’avait pas répondu à son aimé rapidement, et il s’assit entre les corps Wen et se mit à jouer la partition de “Purification”. Il fut vite rejoint par une flûte un peu au-dessus de lui et souria doucement. Ils jouèrent en harmonie, tous les deux extrêmement concentrés.

Dans la journée qui précéda le banquet érigé par les Jin en l’honneur de tous les cultivateurs pour la mort de Wen Zongzhu et la destruction totale des Wen, Lan Zhan regardait son frère, avec un petit dégoût, se préparer pour sa cérémonie de fidélités des frères jurés en compagnie de Nie Zongzhu et le nouvellement reconnu Jin Guangyao, anciennement Meng Yao. Wangji ne montra pas à son frère sa réprobation pour qu’il soit aussi proche d’autres personnes, resta seul toute la journée pour méditer, et jouer Purification et d’autres sur son Guqin.

Le soir du banquet vint rapidement. Tous les cultivateurs durent se rendre dans la grande salle du Palais de la Ville sans nuit. Les Lan arrivèrent les premiers puis vient le tour des Jiang, quand ils furent au même niveau, Xichen salua Jin Guangshan et Jiang Wanyin, nouvellement Zongzhu. Lan Wangji resta droit et froid, son regard de faucon posé sur une personne en particulier. Ils s’observèrent alors tous deux quelques instants avant que le clan Nie n’arriva et que son âme-sœur ne se referma sur lui-même. Il salua à nouveau les nouveaux cultivateurs présents. Nie Mingjue commença à faire un scandale car Jin Zongzhu lui avait proposé la place qu’occupait auparavant Wen Ruohan. Le chef jaune fit alors demander à modifier les places et l’invita à entrer c’est ce que firent alors les Nie et tous purent enfin aller s’assoir à leurs places. Lan Zhan s’installa tout de suite à sa place pour ne pas boire ni être dérangé par des enquiquineurs. Soudain, il se leva et se dirigea vers la grande porte pour sortir de la salle, alors que son frère boit avec son “jeune” frère d’arme. Il rejoignit ainsi Wuxian sur les marches, celui-ci y était presque allongé, une bouteille à la main et avant qu’il n’ouvrit la bouche, le plus jeune lui demanda s’il voulait jouer “Purification” avec lui et le Lan répondit qu’il voulait lui en apprendre une nouvelle partition. Il se fit alors critiquer comme quoi il était têtu. Hanguang Jun baissa la tête gêné et triste car c’était la première fois qu’il lui… Son amour lui dise ses défauts comme cela. Il ne lui répondit pas pour que Wei Ying ne s’énerva à nouveau. Ils entendirent après leur petite tension l’ouverture du banquet, par la prise de parole bruyante de Jin Zongzhu, en présentant et faisant l’éloge des trois grandes sectes qui eux avaient vraiment combattu contre les Wen, pas comme ce lâche de jaune. Alors que Lan Zhan prêtait l’oreille aux dires de cet arrogant, il vit alors Wuxian se lever pour rentrer précipitamment dans la salle. Wangji le suivit pour être sûr que tout aille bien et ainsi remplir ses devoirs en se mettant aux côtés de son frère lors du banquet. Il était attentif à tout ce qu’il se disait entre son amour secret, Jin Guangshan et le Jiang Wanyin et fut à nouveau jaloux à cause de la proximité entre Wei Ying et Jiang Guniang, il la défendait trop. Mais même jaloux et possessif, il le trouva encore plus beau, même arrogant et froid. Mais, il ne put plus sortir à sa suite quand celui-ci partit sans saluer. Les tensions étaient encore vivaces durant tout le banquet, même après les petites interventions de Jin Guangyao pour détendre l’atmosphère. Le jeune Lan le jugeait et le trouvait dangereux grâce à sa manière de tourner une discussion à son avantage, grâce à un langage doux et construit. Toute la salle se fit alors inviter pour la compétition de la Chasse du Mont Phénix, qui aurait lieu quelques mois plus tard. Wangji ne prit pas part aux réjouissances et cris de joies des autres mais salua avec respect les Jin.











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Re: Lan Wangji, pas touche à Wei Ying Mar 20 Juil - 14:41

Histoire

Visite à Yunmeng

Le temps passa depuis la fin de la Campagne du Soleil et les clans, détruits par la tyrannie Wen, se remettaient doucement et remontaient leurs clans pour qu’ils reprennent leur importance d’avant. La secte Lan avait été l’une des premières à se redresser un peu trop grâce à l’aide de Jin Guangyao, au goût de Lan Zhan. Lui aussi avait énormément travaillé pour la droiture de la secte en sélectionnant les disciples et en remettant sur pied la bibliothèque ancestrale en ré-écrivant certaines œuvres brûlées ou perdues. Mais ce qu’il préférait faire était d’apprendre de nouvelles partitions pour aider Wei Ying, en cachette de son aimé et de son oncle qui refusait qu’il s’abaisse à de telles inepties pour un dangereux cultivateur. Mais un jour, où La Zhan avait un peu de temps pour sortir de chez lui, il se rendit au clan Jiang. Alors qu’il marchait seul dans la grande ville du clan Jiang, fut un moment entouré de femmes fantômes, qui s’amusaient à le complimenter et à lui jeter des fleurs sur sa noble personne. Quand soudain, une fleur encore plus belle que les autres se posa sur ses cheveux. Il leva les yeux surpris et du haut d’une fenêtre d’une auberge, il vit le splendide Wei Wuxian, posé sur la rambarde de manière arrogante et provocatrice, une bouteille d’alcool à la main, toujours entouré par des femmes. Le sang de Lan Er Gongzi continuait de bouillir de rage, qu’il ne soit pas le seul à être à son côté. Il se laissa alors inviter dans la taverne pour le rejoindre et discuter un peu et profiter de sa charmante présence. Il essaya en vain de le faire venir à Gusu pour l’aider à le soigner, mais une fois de plus Wei Ying lui répondit de manière froide et sèche. Hanguang Jun resta alors blessé et ne répondit plus, le laissant parler seul et caresser la tête des femmes qui l’entouraient. Mais, Lan Zhan garda la fleur que Wei Ying lui avait lancé, pour la faire sécher et en faire un marque page.


Le Mont du Phénix

En arrivant sur son cheval, d’un blanc sans tâche, tout comme ses tuniques, Lan Zhan était froid et paraissait austère par rapport à son frère juste à son côté. Il se retourna soudain en sentant une fleur lui toucher le dos, et fronça les sourcils. Surtout que le coupable, assis sur un splendide cheval noir bavardait avec deux femmes qui lançaient des pétales pour les participants. Il tremblait de jalousie et détourna rapidement la tête pour ne pas que les autres ne puissent le voir ainsi, mais son frère soupira devant son attitude, ainsi Lan Er Gongzi se sentit encore gêné. À sa plus grande honte, Xichen remercia son intrépide amour pour SON cadeau, il aurait voulu disparaître mais heureusement pour lui les autres arrivèrent enfin et il put se ranger dans les rangs et resta silencieux et attentif.

L’ouverture de la compétition débuta enfin quand les chefs de sectes s’installèrent sur l’estrade, tous les disciples devaient, avant de pouvoir entrer dans la forêt, viser des cibles et montrer son habileté. Mais à la surprise de tous, le clan Jin a ordonné à des prisonniers Wen de se mettre devant les cibles et ainsi mettre plus de difficultés pour tous. Certains passèrent et Lan Wangji les regarda à peine. Il enrageait intérieurement par cet affront que Jin GuangYao et son père avaient mis en place. Ce qui le mettait mal, c'était que Wei Ying avait failli créer des ennuis juste avant. Puis son tour arriva et à sa plus grande surprise, celui-ci lui demanda son bandeau, soudain, sans prévenir. Il en était médusé mais ne réagissait pas car pour son clan il ne pouvait se le permettre et détourna la tête, et ainsi éviter une perte de contrôle, même s’il restait bouillonnant de joie et plaisir. L’autre homme fit une moue des plus adorables et se positionna pour tirer, en accrochant un bandeau sur ses magnifiques yeux noisettes. Lan Zhan ne pouvait plus le lâcher des yeux, surtout quand son intrépide âme-sœur eut l'ingénieuse idée de tirer cinq flèches d’un coup après un tour complet sur lui-même, ce qui donnait encore plus chaud au Lan, car il le voulait rien que pour lui. Quand Wei Wuxian eut accompli son exploit, tout le monde l’applaudit et le complimenta pour sa dextérité, ce qui rendit encore plus jaloux Hanguang Jun car ce n’était que lui qui avait le droit de l’admirer et le féliciter aussi chaudement.

Avant de se diriger vers la forêt pour commencer la chasse, il entendit une discussion houleuse entre le cousin de l’héritier Jin et son amour, il serra les poings mais n'intervint pas, mais eut à la place une idée. Si Wei Ying gardait son bandeau, comme lui avait défié Jin Zixun, il pourrait en profiter et peut-être, aller… un peu plus loin dans sa relation avec l’autre homme, qui sait ?

Le temps passait, tous chassaient, quand soudain, Lan Wangji, passant sous un arbre, entendit un son d’une flûte qu’il connaissait si bien. Il leva alors la tête et remarqua le magnifiquement splendide cultivateur démoniaque, assis dans un arbre, toujours les yeux bandés. Il sauta alors dans l’arbre et embrassa passionnément le jeune Wei, il fut même assez violent contre les lèvres chaudes et humides et en devint friand, rien qu’en une seule fois. Il tenait les poignets de Wuxian au-dessus de sa tête, le coinçant contre le tronc de là où ils étaient perchés. Puis en se détachant, il vola la fleur que la sœur de son amant lui avait offerte et le cacha dans sa tunique avant de fuir, au plus vite. (« Attends, attends, c’était toi depuis le début ? Moi qui pensais que c’était une jeune fille trop timide pour me l’avouer »)

Pendant tout l’échange que le Lan « juste » avait forcé, il ne l’avait pas réalisé, jusqu’à la fin. Quand il s’en rendit enfin compte, il se mit à frapper les arbres de ses poings pour évacuer sa frustration très profonde.
Peu après ça, Wei Ying arriva bien trop vite à son goût et commença à le taquiner sur son expérience des baisers avec des femmes, alors que lui en tant personne très froide, il n’avait jamais vécu, chose fausse mais que Hanguang-Jun ne savait pas et cette révélation le mit encore plus de colère. Il essaya de changer de sujet, car il voulait l’aider à combattre l’énergie du ressentiment. Le plus jeune réagit très mal et le critiqua, mais il n’osa pas répondre pour ne pas envenimer plus les choses avant de demander « qui suis-je pour toi ? ». Il lui apprit ainsi qu’il l’avait considéré, avant, comme son âme-sœur, ce qui le comble de bonheur et lui affirme qu’il l’est toujours. Même si les non-dits se ressentaient entre les deux, les tensions étaient redescendues et une sorte d’amour les entouraient avant qu’ils ne durent se séparer à cause d’une dispute qui opposait le clan Jin et le clan Jiang. Lan Zhan aida Wei Ying comme il le pouvait pour qu’il se calme. Il laissa tout de même les autres parler et fut surpris de la diplomatie dont faisait preuve Jiang Guniang, alors qu’il n’avait pas osé, il avait juste été là pour le contrôler et le regarder dans les yeux pour qu’il ne fasse rien de plus et qui puisse lui faire préjudice. Il était en réalité très inquiet pour lui mais du le laisser partir seul, alors qu’il rejoignait son frère pour se rendre au banquet organisé toujours par les Jin.


Le Banquet à la Tour Jin/ Le pont QiongQi/ Le retour au banquet/ Punition

Lan Zhan accompagna Xichen, comme il se devait, dû à son rang et que c’était la moindre des choses même s’il détestait de tout son être ces chefs hypocrites et trop imbus d’eux-mêmes. Il se fit ramener sur le droit chemin par son frère car il se doutait bien qu’il n’allait pas pour le mieux, mais il ne savait pas pourquoi, pour le soulagement du cadet Lan. Il avoua tout de même son attachement pour le futur Yiling Laozu en demandant son autorisation pour le cacher et le protéger au Recoin Nuageux.
Le banquet commença quand tous furent installés à la place qui leur étaient destinées. Mais des tensions se sentirent à cause de la nouvelle secte créée, celle de Su Moling, car les Su étaient d’anciens disciples Lan qui avaient fuis.
Jin Guangyao fit un rapport rapide du bilan de la chasse et félicita les Jiang pour leur écrasante victoire, mais le principal acteur de cette gloire n’était pas là, ce qui inquiétait son frère et même l’amant de celui-ci.
Mais les problèmes arrivèrent plus vite que ce qu’avait prévu Lan Wangji. Jin Zixun voulait le faire boire, alors que c’était interdit par les règles et qu’il n’acceptait de boire que devant et POUR Wei Ying.
À sa plus grande surprise, une main fine et entourée de tissu noir et rouge, prit le verre que lui tendait le premier empoté du clan Jin avant de boire le verre d’une traite. Une voix d’une sensualité époustouflante avec un brin de malice, il se mit à se moquer et à critiquer cette personne peu fréquentable. Le pauvre Lan était subjugué devant cet être parfait qui s’offrait à lui, et ne pouvait se détacher de ses belles et délicieuses courbes, avant de se reposer sur ses lèvres qui se retroussèrent, montrant son mépris et son arrogance envers les autres.
Sous le regard stupéfait de tous ceux qui assistaient à la place, le divin Wei exposa tout ce qu’il savait sur le sort des Wen. Lan Zhan était de plus en plus jaloux envers les personnes que son amant voulait protéger, surtout que la lèvre inférieure du magnifique homme, montrait la marque qu’il y avait laissée.
Wuxian commença à s’énerver de plus en plus jusqu’à aller jusqu’à la menace pour avoir ce qu’il demandait. Il alla jusqu’à insulter le clan Jin de nouveaux Wen. Lan Wangji essaya de calmer son amour mais sans succès, celui-ci ne l’écouta pas. Il alla encore plus loin en menaçant de jouer et peut-être même de tuer ceux qui se trouvaient sur sa route avant de sortir une fois l’information obtenue. Hanguang Jun avait eu du mal à respirer tellement il trouvait son âme-sœur à couper le souffle et il le regarda ensuite partir le cœur lourd.
Quand tous se furent calmés, les rancœurs contre Wei Ying s'élevèrent à nouveau et le seul à le protéger ce fut lui. Il réussit, enfin, à sortir de cette salle remplie d’hypocrites, après avoir reçu la mission de le calmer en le rejoignant au pont QiongQi.

Il s’y rendit après avoir volé sur Bichen, et atterri la nuit, sous la pluie battante, il était muni d’une ombrelle qui le protégea.
Quand il arriva, il entendit les cris de souffrances et vit la fuite des gardes survivants, son cœur battait d’autant plus fort que la peur le prenait par la gorge. Il se mit au milieu de la route pour intercepter son amour, alors qu’il fuyait accompagné des Wen survivants. Il souffrait de plus en plus fort en voyant, le visage inquiet et détruit de son amour, à la tête des aînés et enfants anciennement prisonniers. Il regardait le groupe mais surtout Wei Ying, qui préférait tout quitter pour eux. Il lui demanda juste où il allait et le mit en garde pour les conséquences à venir des suites de cette fuite, et qu’il ne pourrait jamais revenir en arrière. Il avait mal, son cœur lui hurlait de le suivre, de le protéger, de le chérir, mais sa raison, lui ordonnait le contraire pour la survie de son clan. Il était partagé surtout quand l’autre homme lui rappela la promesse faite lors d’une soirée de leur seizième année, protéger les faibles et les innocents, et l’accusa après de ne pas savoir différencier ce qui est blanc et ce qui est noir. Il ne pouvait plus rien faire pour lui, la tristesse le submergeait. Son amour préférait sauver les Wen et ressusciter Wen Ning plus que de rester à son côté après tous ses conseils et demandes de le suivre à Gusu. Mais la dernière phrase du cultivateur démoniaque détruisit complètement son cœur, il voulait mourir de sa main et de personne d’autre. Il serra fort la poigne de son épée et de son ombrelle avant de lui laisser la place pour qu’il suive son destin, et que lui reste dans la lumière. Les deux hommes pleuraient, mais Hanguang Jun, ne montra sa douleur qu’une fois les chevaux bien au loin et baissant son ombrelle, restant sous l’eau un moment pour évacuer toute sa peine et sa grande douleur.


Il ne revient au clan Jin que le lendemain, pour assister à la fin du banquet. Son oncle les avait rejoints et il se mura davantage dans sa douleur, seul et isolé de la perte de son amour.
Le clan Jin en profita pour enfoncer encore plus les agissements de Wei Ying devant les autres clans et le faire l’ennemi numéro un du monde de la cultivation. Lan Zhan bouillonnait de colère contre eux et surtout la mission qu’ils donnèrent à Jiang Wanyin, pour qu’il ne fasse plus d’ombre à son clan. Il essaya au début de le protéger mais ce fut vain, car il se laissa vite emporter par la jalousie et le désir des autres. Lan Wangji était de plus en plus furieux et se contrôlait difficilement pour ne pas les attaquer. Quand il prit enfin la parole, en mettant tous mal à l’aise et rendant furieux Qiren, mais il le défendit devant tous pour contrer les dire honteux et faux que le clan Jin insinuait.
Mais juste après son intervention, il se fit blâmer pour ses relations avec l’homme et que c’était grâce à lui que le dangereux cultivateur avait fuit. Il se tut à nouveau et les détesta encore plus profondément. Soudain, à la surprise générale, une cultivatrice du clan intervient pour le protéger à nouveau et prit la décision de quitter sa secte à cause de cela, surtout que la pauvre MianMian fut considérée comme l’amante du beau Wei pour sa prise de position.
Lan Zhan la suit, pour sortir de cette salle qui lui devenait insupportable. Il alla parler avec la jeune femme pour l’aider et discuter de son amant.
Il se retrouva seul à nouveau, même s’il sentait le regard de son frère sur lui, son regard se perdait dans le paysage qui s’offrait à lui.


De retour au clan Lan, Hanguan Jun se fit disputer par son oncle à cause de ses agissements et prise de parole pour protéger le dangereux, mais terriblement sexy Wei Ying. Il n’arriva pas à s’opposer à lui, ni même à donner son avis sur les questions qu’il lui posait. Il se laissa soumettre une nouvelle fois aux règles, car son oncle ne voulait absolument pas que son meilleur élève suive les traces de son père. Il dut encore écrire les règles en s’isolant, sans pouvoir sortir. Il demanda de se faire punir par le fouet de discipline pour plaire à son oncle, même si celui-ci refusa.
Ainsi pendant plusieurs mois, il sut que le Yiling Laozu avait été chassé du clan Jiang, et où il s’était installé, jusqu’à ce qu’un jour, il puisse partir presque en cachette de chez lui pour le rejoindre.

A Yiling

Lan Wangji avait réussi à fuir le Recoin, grâce à l’invention d’une chasse nocturne. Il se rendit donc dans la ville de Yiling, car il savait pouvoir voir son amour secret ici. Il ne savait pas encore comment il lui parlerait surtout après le baiser volé lors de la compétition du Mont Phénix et la scène au pont. Il s’en voulait, et c’est en partie pour cela qu’il avait recopié pendant des semaines les règles du clan sur le maintien de soi.
Mais à présent il était dans la rue, un peu perdu car il ne savait pas où chercher et ne pouvait se rendre directement aux Tertres, que ce soit pour sa réputation ou de peur du refus tout simplement.

Juste après être arrivé dans la ville, il avait rejoint une auberge pour prendre un thé, mais il fut vite mis en colère par un conteur qui OSAIT dire des choses fausses et ignobles sur lui et DANS son dos. Il faillit casser la tasse qui était dans sa main et reposa bruyamment le récipient rempli encore, avant de payer et de partir en jetant un regard furieux aux personnes qui écoutaient cette personne.
Il fut arrêté en pleine marche par un jeune garçon, qu’il ne connaissait pas et comme c’était la première fois qu’il en « voyait » un, il fut totalement perdu. Mais, il garda son air froid, et l’enfant eut peur, à sa plus grande crainte car celui-ci pleurait et lui secoua la jambe. Lan Zhan ne comprenait plus rien et regardait autour de lui cherchant de l’aide surtout qu’un attroupement l’encerclait et critiquait sa façon de « l'éduquer » lui qui n’avait jamais eu une seule relation, autre que la perte de contrôle lors de la chasse, mais c’était autre chose, non ?
Quand soudain, une voix, reconnaissable entre mille, s’éleva et couvrit le bruit insupportable, autour de lui. Il leva la tête et un fin sourire, à peine perceptible illumina son visage, froid. Il ne pouvait plus bouger, ne détachant son regard doré pour rien au monde de son doux et tendre amour. Il commença à lui parler une fois qu’ils furent un peu plus seuls. Wei Ying lui parlait surtout de son attitude vis-à-vis de l’enfant, A Yuan, il semble. Avant d’affirmer que c’était le sien puis d’en rire. C’est seulement, malgré tout la question persistait… de qui était l’enfant ? et avec qui surtout ? Il devient très jaloux. (Mais tu es si crédule mon Lan !)
Puis Wei Ying se dirigea vers un stand de jeux et donna envie au petit, Lan Zhan ne trouvait pas cela, juste et acheta le jouet qu'À Yuan avait touché. Celui-ci était tellement content qu’il sauta presque sur le “frigo” vivant. Avant de se faire soudainement inviter à manger dans une taverne de la ville par son amant, une invitation qu’il ne put refuser, bien sûr (« Bien évidemment, la demande vient de moi hihi ! » Wei Ying, arrête ça tout de suite ! « Mais euh t’es pas drôle euh Lan Zhan », Hmm)

A table, A Yuan s’amusa entre les deux hommes, alors qu’au plus grand regret de Hanguang Jun, ils mangeaient des plats très très très épicés. Il laissa même le petit enfant s'asseoir sur ses genoux, ce qui étonna le Yiling Laozu et fit sourire le Lan toujours dans sa barbe. Après une petite discussion que Wuxian menait, seul bien sûr, il réussit à comprendre en le prenant pour de la rigolade pourquoi le Lan était venu à Yiling. Puis il dut lui apprendre pour le futur mariage entre Jiang Guniang et Jin Gongzi, ce qui affecta comme il l’avait prédit son « amant ? »
Mais toute la petite scène dut vite se terminer quand Wei Ying parti soudain à cause d’un souci chez lui. Il paya donc à sa place et les mit tous deux sur son épée pour aller le plus rapidement possible.
Un combat contre Wen Ning commença, même s’il ne fallait pas le blesser. Et celui-ci « revit » plus ou moins grâce aux talents du magnifique, splendide Yiling Laozu. Il avait profité du combat pour voir les innombrables aptitudes de cet homme, le sien. Il put enfin être un peu plus seul avec lui et découvrit là où il vivait, et toutes les tentatives (inventions ?) qu’il avait inventées, seul, grâce à son habit pas du tout ordonné, digne de son propriétaire. Il apprit aussi comment être protégé et contrôler le Yin Hufu, et les tensions se ressentirent à nouveau, jusqu’à son départ, même si Wei Ying lui avait demandé de rester. Mais au final il avait bien vite changé d’idée, au plus grand regret du Lan. Wuxian l’interrogea sur le pourquoi il avait changé de chemin, Wangji écouta sans répondre et garda tout le questionnement pour lui. A Yuan intervient et ce fut la dernière fois qu’il vit les deux ensembles et heureux. Son cœur fut encore plus meurtri et sortit de la pénombre du lieu, laissant définitivement les Wen et en particulier son amour dans l’obscurité. Il avait failli à sa mission que son cœur lui avait dictée.

De retour chez lui, il fut encore plus puni par son oncle et ne sortit plus avant le soir funeste, même s’il avait assisté par devoir à la cérémonie de mariage entre les Jin et les Jiang.


Le combat à Buyetian Cheng et la mort de Wei Ying

Le mal était fait, son amour avait perdu le contrôle de sa cultivation, et il avait tué le mari de sa shijie tant aimé. Il était en conférence, encore une fois, à la Tour D’or, quand un moment, des disciples arrivèrent en trombe dans la salle, et avaient hurlé la mort de Jin Zixuan et de son cousin, décédés de la main du Yiling Laozu et de son général fantôme. Il avait pris peur pour la vie future de son amant, surtout quand quelques heures plus tard tous les Wen arrivèrent aux marches du clan Jin. Il avait essayé, en vain, de les sauver, mais Wen Ning, avait perdu le contrôle de lui et avait tué des disciples.
Lan Wangji partit en urgence pour chercher Wei Ying et essayer de l'arrêter et le sauver de la mort qui l’attendait s’il sortait de chez lui. Il arriva, mais trop tard, aux tertres, il cria son nom et fouilla son repaire, avant de repartir et se diriger vers Buye… Cheng.
En arrivant devant les portes, il savait que Wei Wuxian y était déjà, vu les corps tremblants et recouverts d'énergie démoniaque. Il leva cette menace et les écouta rapidement avant de voler vers le toit de l’ancien repaire Wen.
Il le vit alors, droit, froid, fou, désespéré, parlant de façon arrogante et très distante, ce qui ne lui ressemblait pas. Hanguang Jun frissonna de peur et d’incompréhension avant de l’entendre jouer de manière stridente et effrayante. Il voyait le carnage et chaos que sa musique dévastatrice avait provoqué, mais il se devait de l’arrêter pour le sauver et le raisonner du moins un peu, il l’espérait.
Il commença alors à jouer Clarity sur Wangji et le faire se calmer. Il n’avait d’yeux que pour lui, sa voix était dénuée de toute sympathie et chaleur, comme s’il n’était pas lui-même, ce qui blessait toujours plus le pauvre Lan. Il rangea alors son instrument, avant d’entendre les propos qui allaient détruire leur relation pour ces derniers instants. Il dû alors se protéger contre la musique qu'il utilisait et combattre contre lui. Sa voix était remplie d’amour et de crainte, il voulait absolument que celui-ci l’écoute. Quand il réussit enfin à lui parler pour l’aider et le sauver, il fut interrompu par la voix de la veuve de Jin Zixuan, qui était venue à la surprise générale sur le champ de combat.
Il observait tout avec lui du haut du toit, et regardait également l’expression horrifiée et inquiète qui se dessinait sur le splendide visage de Wei Ying. Il le laissa donc sauter à terre pour la chercher avant de faire de même et de bloquer les attaques qui lui étaient destinées. Il lui ordonna de jouer pour se créer un bouclier. Il suivait tous ses mouvements pour le protéger du mieux qu’il pouvait.
Il était tellement pris par le combat qu’il n’entendit pas distinctement le nouveau son de flûte qui se fit percevoir sur le champ et qui devint plus violent que le précédent. Tous étaient frappés de surprise et il commença à y avoir des morts et des cadavres féroces qui s'invitaient parmi les combattants.
Le problème était toujours la présence de Jiang Yanli sur les lieux, Lan Zhan ne pouvait pas être à deux endroits et quand il réussit à se débarrasser d’un adversaire il fut bloqué par d’autres, ce qui l’empêcha de la sauver. Il essaya d’empêcher Wei Wuxian de s’approcher de ceux qu’il considérait comme sa famille pour stopper les marionnettes, mais il celui-ci ne l’écouta pas, malheureusement. Il ne put rien faire d’autre que le regarder et reprendre le combat, tremblant de frustration pour son ignore (aimé). Il savait que son âme-soeur était déjà ébranlée, mais à la mort de cette personne si chère à son cœur, Lan Zhan savait que tout était fini et que son amour était perdu.

Quand les sons de Chenqing reprirent, le combat s’accentua, jusqu’à ce que le Yiling Laozu, ne soit trop affaibli et crache du sang. Lan Wangji s’arrêta de combattre et fut blessé au bras, avant de se défendre à nouveau.
Il sentait Wei Ying devenir de plus en plus fou, et le point culminant fut quand il détruisit,à son plus grand soulagement, le Yin Hufu. Il revoyait ainsi la cupidité et l’avarice de puissance des chefs de clans qu’il détestait de plus en plus, minutes après minutes. Il n’avait d’yeux que pour le désespéré Yiling Laozu, qui se dirigeait de trop près de la falaise à son goût. Il lui implora d’une voix tremblante de revenir, car il pouvait le sauver, mais l’autre lâchait prise sur le monde et surtout sur sa vie, sous le regard choqué de son amour.
Quand l’homme tomba en arrière, Hanguang Jun lui attrapa la main de justesse, avec son bras blessé, qui saignait de plus en plus. Il pleurait de peur et refusait coûte que coûte de le retenir à la vie. Il était têtu donc il n’écouta pas la demande du plus jeune quand il lui demanda de lâcher. Il était entre les deux frères quand Jiang Wanyin planta son épée dans un rocher, sous l’endroit où les deux mains se rejoignaient.
A sa plus grande peur, Wei Ying se laissa tout de même tomber, et Lan Zhan hurla son nom avant de tomber à genoux et pleurer seul devant l’endroit où tout avait pris fin, sous ses yeux impuissants.


13 ans

Après avoir longtemps pleuré la mort de son être aimé, du haut de Buyetian Cheng, Lan Wangji se redressa pâle, tremblant, blessé et encore plus meurtri qu’avant la chute de Wei Ying. Il monta sur Bichen pour se dépêcher d’aller au repaire du joueur de flûte. Une fois sur place, il protégea de son corps les Tertres, en s’opposant ainsi aux grandes sectes mais en particulier au Jin et au Su. Avant de mener un combat contre sa propre famille. Mais entre ses deux combats, il ne put résister et fut encore plus blessé qu’auparavant et ainsi, il fut reconduit au clan. Une fois arrivé, il reçut en guise de punition 33 coups de fouet pour chaque aîné touché par sa (fine) lame. Qiren était furieux que son meilleur élève et de surcroît son deuxième neveu ait osé s’opposer à lui et le défier. Pour savoir s’il se souvenait des règles, il lui posa des questions auxquelles Wangji répondit sans hésiter mais répondit à son oncle par cette phrase, qui rendit l’aîné d’autant plus en colère, « Qu’est-ce que le bien ou le mal ? Qu’est-ce qui est blanc, ou noir ? » En disant ça, il regarda le ciel en repensant au Patriarche Yiling qui lui avait posé la même question le soir de la fuite de ce dernier avec les derniers survivants Wen. A chaque coup qu’il recevait sur son dos fort, il pensa à un moment du passé où il se trouvait en compagnie de son âme sœur, qu’il n’avait pas pu sauver, à son plus grand regret. Il ne dit rien, ne prononça pas un son durant toute sa punition avant de s’effondrer sur le sol, du sang dégoulinant le long de sa mâchoire carrée et puissante. Il revit une dernière fois Wei Ying avant de s’évanouir. Il se réveilla quelques heures plus tard, allongé dans son lit et pansé. Il se doutait bien que c’était grâce à son frère. Il se releva tout de même, péniblement et sortit en douce de chez lui pour aller sauver le jeune Wen Yuan, qu’il avait découvert avant le combat, mais qu’il n’avait pas pu amener ici avant. Il se rendit rapidement sur les lieux et vit le petit garçon très malade et le prit dans ses bras pour rentrer chez lui. Sur le chemin du retour, il décida d’acheter une jarre de vin pour comprendre les goûts de Wei Wuxian. Une fois soûl, tard dans la nuit, il se marqua de lui-même avec un fer Wen. Xichen et Qiren le découvrirent le lendemain dans un état lamentable et pour l’empêcher de commettre à nouveau des fautes, l’oncle décida de l’enfermer pendant trois ans dans les sources froides pour qu’il médite sur ses actions.

Pendant tout ce temps, Lan Zhan se forgea une rancœur profonde envers les siens et décida ne plus parler à qui que ce soit même après ce temps. Les blessures dans son dos étaient profondes et douloureuses, il mit plusieurs mois à les faire cicatriser mais ne voulait absolument pas que celles-ci disparaissent totalement donc il arrêta la médiation pour que cela reste ainsi. Une fois « guéri », il se mit à pratiquer à forte dose l’art de l’épée et du guqin pour se perfectionner et être encore plus fort qu’avant.
Après cette longue et pénible punition, sa famille vient enfin l’autoriser à sortir de la grotte. Après cela, il passa de longues journées à s’occuper de son fils adoptif A Yuan, qu’il avait confié à une nourrice du clan en cachette avant d’être enfermé.

Quelques jours après sa sortie de « prison » il partit en expédition à Buyetian Cheng, pour chercher vainement le corps de son amour perdu. A partir de ce moment, il décida de jouer chaque soir pour essayer de l’appeler grâce à Inquiry.

Au sept ans de son fils, il le conduisit lui-même à la cérémonie pour qu’il devienne un disciple du clan Lan. Tous furent surpris mais personne ne dit rien. Wangji conservait son mutisme et ne faisait qu’écrire s’il voulait s’adresser à quelqu’un de sa famille.

Plus le temps passait, plus il était fier de son Sizhui, anciennement A Yuan, il admirait avec un très grand orgueil ses progrès, et sa place rapide de premier disciple du clan. Il put ainsi avoir plus de possibilités pour voyager et combattre le mal et les injustices. En défendant régulièrement des cultivateurs démoniaques contre Jiang Cheng, car en les voyant il revoyait Wei Ying, ce qui le blessait au plus haut point.
Un jour, il succomba et se tailla les veines de désespoir de ne rien entendre de la part des morts. Il était sur le point de tout lâcher quand il crut entendre un ordre du Patriarche pour qu’il tienne et qu’il s’occupe de leur fils en attendant son retour qui ne devrait plus tarder. C’est ce qu’il fit en cachant à tous sa marque de lâcheté et il veilla encore plus sur son fils jusqu'à ce que lui et son groupe furent envoyés en mission au clan Mo.





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Re: Lan Wangji, pas touche à Wei Ying Mar 20 Juil - 14:48

Histoire

Village Mo / Mont Dafan

Lan Wangji reçut un jour un ordre de son oncle, il devait accompagner les jeunes disciples, dont Lan Sizhui et Lan Jingyi et d’autres encore, pour leur première chasse nocturne qui allait se dérouler au Village Mo. Mais, il devait garder une certaine distance avec eux pour les laisser se débrouiller seuls. Il restait à l’auberge, et jouait sur son guqin, quand soudain un signal de détresse explosa dans le ciel noir sans nuage. Lan Zhan avait été surpris car en jouant Inquiry, juste avant l’envoi de l’alerte, quelqu’un lui avait répondu en lui disant que Wei Wuxian était de retour. Il se leva d’un geste brusque et monta sur Bichen pour rejoindre les jeunes garçons sur les toits du clan Mo. Il apparut à la vue de tous sur son épée, Wangji devant lui et jouant pour faire arrêter les cadavres féroces. Il stoppa les attaques et fit voler l’épée, pleine de ressentiment jusqu’à lui avant de murmurer avec un certain choc et un espoir de plus en plus grand, “Yin Hufu”. Avant de sauter dans les rues du village et murmurer avec amour “Wei Ying, est-ce bien toi?”

Après ça, il retourna auprès des disciples et les conduisit jusqu’au Mont Dafan pour la suite de la chasse, mais cette fois en compagnie des autres sectes. Sur le chemin, il écouta le rapport de son fils adoptif sur les événements lors du massacre du petit clan Mo. Il apprit donc, que le dénommé Mo Xuanyu les avait aidés, en utilisant des moyens peu réglementaires avec un semblant de cultivation démoniaque.
Toutes ces nouvelles informations mettaient encore plus dans l’esprit de Hanguang Jun, qui réfléchissait durant tout le trajet.
En arrivant sur le mont, il se rendit vite compte que le clan Jin avait mis des filets Attrape-Dieux , et trouvant cette manière de chasse injuste et malhonnête. Lan Wangji détruisit alors, tous les filets grâce à l’aide de Bichen.

Après quelques minutes de marche, ils tombèrent sur Jin Ling qui cherchait à embrocher l’am...Mo Gongzi, Lan Zhan utilisa immédiatement son énergie spirituelle pour bloquer le coup et s’approcha du chef Jiang, accompagné par ses petits canards. L’autre s’était déjà caché derrière un arbre...de peur? de regret? le Lan ne le savait pas, encore du moins.
Il regardait Jiang Cheng dans les yeux alors que celui-ci comme à chaque fois se moquait de sa réputation d’être là où le chaos se trouve. Mais comme les deux hommes s’étaient à de nombreuses fois retrouvés dans un duel en face à face pour sauver/ tuer un cultivateur démoniaque. Celui qui avait un comportement de chien insinua ses précédentes vaines recherches pour retrouver le Wei.
Hanguang Jun restait stoïque comme à son accoutumée (habitude ?) devant ses paroles blessantes et laissa les disciples parler à sa place pour le défendre, surtout son fils qui était bien réfléchi. Mais comme pour lui le jeune Jin parlait trop et avec arrogance comme son oncle, il lui jeta un sort de mutisme pour lui apprendre les règles de vie. Même si les tensions restaient, il ne se passa plus rien et les Jiang et le jeune paon repartirent de leur côté, avant que Lan er gongzi n’autorise ses propres disciples à faire de même. Puis il se retourna vers la cachette du beau jeune homme, sans ouvrir la bouche, il se décida à avancer à son tour en le laissant seul.

Il rejoignit alors Jiang Zongzhu à une petite auberge en bas du mont pour laisser les disciples se débrouiller seuls. Le silence était plombant même pour le Lan, mais ce n’est pas pour cette raison qu’il commença les discussions, ce qu’il détestait par-dessus tout. (“Mais euh Lan Zhan arrête de dire des bêtises!” Lâche mon ordinateur Wei Ying, s’il te plaît et si vrai!)
Il allait quitter la montagne quand soudain, il crut distinguer très faiblement, SA chanson, ou plus exactement, la leur. A présent il en était sûr, c’était bien Wei Ying.
Il se dépêcha et se mit dans le dos du plus jeune pour l’arrêter. Il était furieux, il jouait la chanson pour Wen Ning, lui encore, mais les questions commençaient de plus en plus à lui envahir la tête: Comment tout cela était possible? De quelle façon? surtout pourquoi l’autre était “vivant”? (“on est jaloux Lan er gege?” Hmm, non *tout rouge cache sa page internet*)
Il contemplait ses magnifiques yeux noisettes alors que le “Mo” lâchait sa flûte avant de se re-concentrer sur les autres et ordonner à Wen Ning de partir (enfin)

Mais les problèmes ne faisaient que commencer. Merci aux Jiang! Lan Zhan dut alors protéger son amour de son corps et grâce à Wangjin, car il avait compris que Wei Ying était de retour.
Mais à son plus grand malheur et sa peur, Wei Ying bougea et se prit un coup de Zidian alors que le précédent, il l’avait bloqué. Mais encore plus sous le choc Zidian ne lui fit aucun effet. Wei Ying ne contrôlait pas le corps!!! Lan Zhan se mordit doucement les lèvres devant l’air effronté de cultivateur démoniaque, et continua de le protéger à nouveau contre toute tentative.
Il se dit quelques secondes plus tard qu’il allait devoir punir Jingyi à leur retour pour avoir osé parler de la mort du Patriarche, les trois personnes concernés étaient gênés? Lan Wangji se retient de le contredire pour dire que le chef Jiang n’avait pas tué son frère adoptif mais que c’était lui-même qui avait sauté.
La discussion se calma avec cette intervention des plus déplacées, mais eut la bonne idée Jiang Cheng d’insister pour ramener Wei Wuxian à Lotus Pier et ainsi l’interroger et le torturer, Lan Wangji intervient pour insister sur le fait qu’il amènera Wei Wuxian aux Cavités des Nuages à la place, surtout que celui-ci venait de s’évanouir, surement dû au coup de Zidian.
Il porta Wei Ying dans ses bras tout le long du chemin du retour jusqu’à chez lui.


Le retour au clan lan / nouveau départ

Tout le temps que dura le trajet, Lan Wangji porta le corps évanoui de Mo Xianyu. Il ne le lâchait pas des yeux car il manquait une dernière étape pour être sûr que son amour perdu était de retour, pour toujours. Il s’est précipité vers son pavillon, après avoir ordonné aux disciples de s’occuper de l’âne et après faire leur rapport. Il s’enferma enfin chez lui et l’allongea dans son lit avant de s’installer sur le côté, tremblant. Il approcha sa main du visage, fébrile, et posa ses longs doigts fins au-dessus des orifices pour les yeux du masque. Même s’il savait que c’était Wei Wuxian, il eut tout de même un choc de le revoir, après toutes ses années. Des larmes coulèrent alors de ses yeux, en admirant le bel endormi, il se mordait les lèvres de douleur et commença à caresser sa joue juste sous les yeux avant de se pencher pour l’embrasser doucement et amoureusement. Il était enfin heureux de le retrouver et de l’avoir à ses côtés. Puis il se leva et se mit à jouer Clarity pour le calmer et l’aider à revenir à lui, le plus rapidement possible, il le sentait bouger de temps en temps.
Il sût également quand il fut réveillé, mais il attendit que celui-ci se redressa et parla avant de s’arrêter et de le regarder. Il se remit à jouer en discutant avec lui, et lui expliquant ce qu’il avait découvert sur sa mort, donc rien, sauf le manque de ses ossements. Lan Zhan lui dit combien de temps ; après son décès, il s’était rendu sur les lieux. Mais il ne répondit pas à sa demande d’explication sur le pourquoi une si longue attente, surtout qu’il se fit couper quand il se sentit près à tout lui révéler. Mais le plus important était qu’il croyait tout ce que lui disait son amour. Celui-ci sourit tendrement ? tristement ? un mélange des deux, il ne saurait le dire et le silence se fit comme à nouveau, il ne put répondre à ses demandes.

La nuit se passa calmement, chacun était dans une chambre différente pour ne pas gêner l’autre. Le lendemain, Lan Wangji laissa l’autre homme seul pour méditer dans les sources froides. Il était de dos quand il sentit quelqu’un venir, il fut surpris car personne n’avait le droit de venir si les sources étaient occupées. Surtout que son dos montrait sa souffrance et sa faute vis-à-vis de son clan et de sa famille. Quand il entendit un murmure, il se retourna et se mit face au Wei, avant de se souvenir de sa marque du clan Wen. Il sortit alors de l’eau et alla s’habiller pour le rejoindre. Mais à nouveau, il ne répondit pas quand Wei Ying lui posa des questions sur la provenance de ses blessures. Mais, à son soulagement, il ne peut être plus interroger car des disciples arrivèrent en urgence pour prévenir d’un problème avec l’épée pleine de ressentiment, mise en sûreté dans la Chambre de l’au-delà.

Ils s’y rendirent immédiatement et interrogèrent Sizhui pour savoir ce qu’il s’était produit. Puis ils entrèrent immédiatement dans la salle et furent entourés par des bruits du au Yin Hufu. Tous les aînés étaient évanouis et Lan Zhan se précipita pour prendre le guqin de son oncle et jouer pour calmer l’épée. Wei Wuxian à son côté se mit à jouer assez faux, ce qui lui fit mal aux oreilles mais il ne dit rien car il se doutait que c'était le seul moyen pour ne pas se faire reconnaître.
Après de longues minutes voir heures, ils réussirent à calmer l’arme. Ils purent s’en approcher et Hanguang Jun dut aider le Yiling Laozu à ne pas tomber à cause du ressentiment.

Après l’histoire, Wangji dut soigner son oncle et le lendemain, ils examinèrent de nouveau l’épée. Ils se posaient tous deux les mêmes questions car ils avaient même chercher les morceaux du fer Yin quand ils étaient jeunes et une seule personne avait la possibilité de recréer le Yin Hufu.
Ils décidèrent alors, après que Wei Ying ait expliqué aux jeunes, des théories sur l’épée et sur la personne qui la contrôlait.
Lan Zhan confia le clan à son fils adoptif le temps que Lan Qiren ne se rétablisse et que Xichen revienne au clan et il partit avec son amour vers la destination que pointait l’arme. Direction Qinhe !

La Ville Qinghe, et les tombeaux

En arrivant dans la ville, ils se rendirent vite compte que l’endroit, vers lequel l’épée les conduisait, n’était plus très loin. Ils décidèrent de faire un tour de la ville pour en apprendre plus sur les lieux et s’il y avait des traces suspectes dans les parages. Lan Zhan avançait d’un bon pas et en tête et ne s’aperçut pas tout de suite que Wei Ying lui avait fait faux bon pour provoquer un marchand ambulant. Il ne se rendit compte de sa disparition du plus jeune que lorsqu'il entendit du raffut et des cris de terreur, avant d’entendre son nom de naissance hurler par une voix qui lui était bien que trop familière. Il se précipita et sauta devant lui, pour le protéger avant de remarquer que c’était un chien, plus précisément celui de Jin Rulan, donc un chien spirituel qui l’avait effrayé. Mais sans poser de questions, il lui fit les gros yeux et le chien partit comme son maître rageur et la queue entre les pattes.

Dès que la scène se fut calmée et que Hanguang-Jun regarda son aimé quand le danger fut éloigné, le marchand se précipita alors vers eux et les remercia d’avoir pu tempérer l’enfant et de l’avoir sauvé. Il leur proposa des dessins pour les protéger, avec la tête d’un soi-disant Yiling Laozu représenté. Lan Zhan, pour ne pas sortir son épée, laissa son compagnon de voyage commencer à le corriger et ensuite à l’interroger à propos d’évènements étranges qui se seraient passés récemment dans les parages. Ils apprirent, ainsi, la légende d’un château mangeur d’hommes. Dans la forêt des territoires de Qinghe, il existait un lieu où quiconque pénétrait à l'intérieur disparaissait sans aucune trace de son passage. Bien évidemment, Wangji remarqua des incohérences de ces rumeurs, tout comme Wei Ying (toujours aussi intelligent et brillant) qui s’empressa de poser des questions pour lui permettre de se corriger et d’apporter des informations supplémentaires. Le marchand se contenta de hocher les épaules et d’expliquer l’incompétence du nouveau Zongzhu, Nie Huaisang appelé « le hocheur de tête » ou « monsieur je-ne-sais-vraiment-pas ».

Suite à ces nouvelles, ils choisirent de suivre cette piste et de se dirigèrent vers la forêt. Lan Zhan lui posa quelques questions, curieux, à propos de sa phobie des chiens. Il apprit qu’à la mort de ses parents, Wei Ying avait mendié pendant quelque temps. Afin de se nourrir, il était allé jusqu’à voler les nutriments des chiens errants pour ne pas mourir. Malheureusement ces bêtes n’étaient pas généreuses et avaient souvent attaqué l’enfant pour récupérer leurs biens. Lan Zhan voulut le prendre dans ses bras pour lui dire qu’il serait toujours là pour lui et qu’il chasserait tous les chiens qu’ils croiseraient. Mais il préféra se taire car il n’arrivait pas à lui avouer ses sentiments et ce qu’il pensait réellement du beau Wei, même s’il essayait de le montrer plus que dans leur jeunesse.
Au bout de plusieurs minutes de marche, ils tombèrent devant un monument de pierre et, où, Fée, le chien de Jin Ling, aboyait en se dirigeant vers eux. Lan Zhan s’empressa de protéger encore son amour. Toutefois, la présence de l’animal spirituel indiquait bien que son maître était probablement en danger à l’intérieur. Ils entrèrent à l’intérieur et découvrirent de nombreux tombeaux. A l’intérieur, des sabres y étaient couchés, ce qui les surprirent bien davantage et les intriguèrent au plus au point sur la signification du lieu. Ils observèrent la pièce, très attentifs mais aucune trace de Jin Ling était perceptible. A la demande de Wei Ying, Wangji se mit à jouer « Inquiry » et appela les esprits pour pouvoir trouver le jeune garçon trop téméraire à son goût. Un esprit répondit, immédiatement, et promit de jouer sur une corde pour chaque pas à faire et lorsqu’il sera silencieux, le corps se trouvera face à eux. Lan Zhan laissa son guqin jouer seul et observa en indiquant les paroles de l’esprit pour tout ce qu’il savait de sa mort et de Jin Ruolan. Wuxian marchait puis s’arrêta devant un mur. Il demanda ensuite Bichen, que son propriétaire lui donna sans attendre et le Lan le regarda briser le mur où se trouvait enfermé le Jin. Ils étaient arrivés au moins juste à temps pour le sauver car son pouls semblait bas et montrait qu’il n’aurait pas tenu plus longtemps enfermé et retenu par des corps.


Ils sortirent ensemble des lieux lorsque Fée se remit à aboyer car une ombre passait par là justement alors que le lieu était extrêmement bien protégé par un champ de protection pour que tous les intrus se perdent. Les deux âmes-sœurs en conclurent donc que le mieux serait de se séparer et de se retrouver en ville devant l’auberge, même si cela ne rassurait pas grandement Hanguang Jun. Lan Zhan partit donc à la poursuite de l’ombre accompagné de Fée comme Wei Ying le lui avait ordonné. Il récupéra un bout de sa tunique arrachée par l’intermédiaire de la chienne spirituelle. Et il finit, juste avant d’arriver en ville, par encercler et découvrir avec surprise un Nie Huaisang effrayé. Il darda son regard froid sur lui et lui ordonna de le suivre. Il le guida sans explication vers une auberge où il réserva une chambre et l’enferma en lui donnant pour consigne de ne pas bouger avant son retour pour qu’il explique toute la supercherie. Il commençait à faire nuit dehors. Lan Zhan sortit de la pièce laissant le Zongzhu seul et tremblant de peur. Il attendit patiemment, sur un pont de la ville, que son amour revienne. Il leva la tête vers la lune. Il se souvenait avec nostalgie de leur jeunesse et des moments passés. Son cœur battait toujours aussi fort , pour cet homme extraordinaire, comme au premier jour de leur histoire. Il était heureux de l’avoir enfin retrouvé. Plus jamais il se sentirait vide tant qu’il serait à ses côtés et que les deux, même s’ils n’étaient pas amoureux réciproquement, ne s’éloignaient plus jamais.

Lan Zhan fut patient. Wei Ying ne revint que tardivement. Il semblait boîter, ce qui l’inquiéta soudain. Il s’agenouilla, alors, et souleva les pans de son bas pour observer ce qui causait du tort à sa jambe. Il découvrit, avec stupéfaction et horreur, une marque noire qui monta jusqu’à mi-hauteur de son mollet. Son regard s’assombrit de crainte. Il lui remit alors sa tunique correctement et se plaça devant lui pour le porter sur son dos en se baissant pour le faire grimper et tenir contre et sur lui. Il ignora les protestations et cris de gêne que le jeune pouvait pousser. Il était heureux de pouvoir le sentir contre lui, son cœur et son corps se réchauffaient, ses sentiments débordaient de passion et d’amour Il essaya de marcher le plus lentement possible pour profiter au maximum de ce contact intime. Seulement à l'auberge n’était pas loin et il y arriva en quelques petites minutes à son grand désespoir. Sur le chemin, son compagnon de route lui posa encore une fois la même question « comment l'avait-il reconnu? ». Encore une fois, il lui répondit de réfléchir et fit une remarque sur sa mauvaise mémoire. Comment ne pouvait-il pas se souvenir de cette chanson qu’il avait faite pour lui et chanté pour lui seul ? Même s’il ne savait pas ce dernier aspect de son secret, il n’en resta pas du moins assez vexé.

Ils arrivèrent à l’auberge et Wangji monta rapidement l’escalier toujours son paquet sur le dos avant de le faire descendre devant la porte et en lui agrippant les hanches et plaçant une main du beau corps du Wei sur ses épaules. Il asséna un violent coup de pied dans la porte qui s'ouvrit à la volée et fit pousser un cri au Zongzhu. Lan Zhan avait, avant d'entrer, ordonné au Wei de remettre son masque et le fit s'asseoir et lui donna de l’alcool en ignorant les plaintes de Nie Huaisang. Il avait toujours préféré se préoccuper de son amour puis après des autres. Une fois tout fini, il se tourna, enfin vers Nie Zongzhu et reprit son regard froid et distant qu’il avait à l’ordinaire. Il laissa Wei Ying interroger le suspect. Ce dernier leur fit promettre de ne rien révéler à personne sur ce qu’il s’apprêtait à dire. Il expliqua que le château de pierre était un sanctuaire où les sabres des anciens chefs de secte étaient enterrés pour pallier leur soif de violence à la mort de leur prédécesseurs. Des corps étaient cachés dans les murs afin de nourrir les armes sans qu’elles ne soient tentées de sortir de leurs tombes. Un jour, des pilleurs étaient venus en espérant dépouiller des cadavres de leurs richesses mais furent attaqués par les sabres. Nie Huaisang dut faire appel à ses disciples pour reconstituer l’équilibre entre sabre et cadavre puis inventa une rumeur de château mangeur d’homme pour effrayer la ville et empêcher un nouvel incident. Il précisa être venu aujourd’hui comme il le faisait quotidiennement en tant que ronde.

Suite à ces révélations, Lan Zhan relâcha le Nie, qui s’enfuya de l’auberge. Le Second Jade observa Wei Ying quand le bras se remit à s’agiter. Lan Zhan prit son guqin et joua pour le calmer. Il se doutait fort que c’était dû à la marque que portait son aimé. Une fois le bras calmé, et que celui-ci ait pointé une nouvelle direction, Wangji s’occupa de faire stopper la montée de la marque par un sort.

Sans attendre l’aube, ils retournèrent au château de pierre pour finir leur enquête comme ils en étaient sûrs, l’épée les avait bien conduits en ces lieux froids .
Une fois arrivés, ils virent que les disciples Nie re-construisaient déjà le mur, mais, malheureusement pour eux et pour Nie Huaisang, Lan Zhan sortit de nouveau Bichen pour le détruire une nouvelle fois. Puis en arrivant dans la grande salle, il fit tomber tous les corps qui s’y trouvaient. Nie Zongzhu se plaignit de devoir tout recommencer. Wei Ying lui ordonna de déshabiller tous les corps d’hommes. Voyant que le Chef du clan était embarrassé, Lan Zhan décida de le faire à sa place et d’un coup d’épée déchira tous les vêtements des hommes morts. Il observa chaque cadavre jusqu’à en trouver un où une jambe semblait y être cousue. Une nouvelle partie du corps venait d’être trouvée. Lan Zhan sortit sa poche, décousu la jambe puis l’enferma avec le bras à l’intérieur. Une fois fini, ils repartirent ensemble vers une nouvelle destination indiquée par l’épée ensorcelée.


Comment retrouver un ancien ennemi

Sur le chemin, ils se questionnèrent sur les deux groupes qui se combattaient autour du corps découpé et autour de la mort étrange de ChiFeng Zun. Les deux groupes qui s’opposaient, l’un, celui qui les aidait en déposant des indices pour que les deux cultivateurs puissent retrouver le corps et ainsi sûrement venger le mort bafoué et le deuxième composer des assassins de Nie Zongzhu. Malgré la profondeur de ses raisonnements que son aimé présentait, celui-ci parvient tout de même, par un miracle de son espièglerie, à ennuyer le Lan en lui re-demandant pour une énième fois, comment il l’avait reconnu (“Insupportable Wei Ying »). Lan Zhan soupira et reprit sa marche en avançant sans rien dire. Il le regardait toujours aussi froid et s'arrêta dans une auberge que les deux connaissaient déjà assez bien, car ils y avaient été durant leur jeunesse avant leur première rencontre et confrontation avec Xue Yang, lors du massacre du clan YueYang.

Ils s’installèrent tous deux à une table isolée et commandèrent à boire et à manger. Hanguang Jun qui respectait les règles prit du thé alors que son compagnon de voyage demandait de l'alcool. Ils écoutèrent les potins que les clients et le serveur rapportent. Le serveur racontait leurs aventures, ici même, quinze ans auparavant. Ils parlèrent ainsi de Xue Yang qui était avant la campagne du soleil courtisans du clan Wen et depuis quelque temps celui du clan Jin. Mais en voyant le regard surpris de Wei Ying, Lan Zhan intervient et expliqua plus en détail la vérité. Xue Yang avait été un disciple Jin jusqu’à la mort de Jin Guangshan. Celui-ci avait refusé de l’exécuter et pour on ne sait quelle raison, la dernière victime de l'anéantissement de sa secte Chang avait été réfuté par le dernier survivant et ainsi les Jin avaient pu en faire un de leur disciples jusqu’à ce que Jin Guangyao ne le bannisse après l’avoir puni comme il le devait. Il n’aimait pas le comportement des non cultivateurs car pour lui, ils déformaient la vérité à leur convenance, car ils étaient ignorants et à cause d’une partie de cette calomnie, son aimé avait sauté. Une fois que Lan Zhan eut fini de raconter la vérité Wuxian les clients se mirent à critiquer le Yiling Laozu car pour eux ils étaient complices. Wangji enragea avant de jeter un coup d’œil à son amour qui avait le regard vide et triste, car même après treize ans il était mal aimé des autres. Une fois les accusations envers le Wei finit, Hanguang Jun raconta ce qu’était devenu Xiao Xingchen car la table d’à côté évoquèrent leurs noms à lui et à son partenaire, Song Lan. L’élève de BaoShan Sanren avait soit disant voulu se venger d’une secte et l’aurait tué avant de disparaître depuis 5 ans. Une fois tout avoué et que Wei Ying cogitait ses propos, Lan Zhan lui piqua sa bouteille et la finit cut sec avant s'endormir sur la table.

Une fois assoupi à cause de l’ivresse, Lan Wangji ne savait plus ce qu’il faisait et ne disait pas, il oubliait tout. Même en étant éméché, son subconscient reconnaissait entre mille le son de la flûte de Wei Ying, surtout quand il connaissait parfaitement la chanson, son corps bougea de lui-même et il le rejoignit avant d’avoir un nouveau trou noir. Dans son ivresse, il ne se souvient qu’avoir observé ou plutôt maté avec gourmandise, les belles lèvres aussi douces, voluptueuses et sensuelles d’une rose sur le point de s’ouvrir. Son regard, voyeur, s’aventurait tout de même de temps en temps sur le reste du corps du beau Wei, en lorgnant sur ses fesses musclées mais sexy et sur ses jambes voir un peu plus haut. Il avait des pensées obscènes quand il l’observait et une partie de son corps réagissait à sa pensée ou à ses yeux, il ne savait pas exactement.
Il se réveilla quand ils rentrèrent dans la chambre de l’auberge et qu’ils se firent attaquer par un cultivateur masqué qui combattait avec des techniques du clan Lan et du clan Jin, ce qui l’étonna au plus haut point, mais n’en fit pas par pour le moment continuant à combattre pour le chasser et récupérer la fausse pochette Qiankun.

Après le départ de l’assaillant, Lan Zhan continua à jouer la comédie de l’ivresse, car il avait remarqué à quel point Wei Ying était attentionné envers lui et qu’il se disait qu’ainsi, il pourrait enfin lui révéler une partie de ce qu’il avait sur le coeur, seulement une partie pas tout. Il demanda à son aimé de l’eau et pour s’amuser doucement, il voulut renverser le verre sur lui avant que Wuxian ne lui en donna et lui nettoya la bouche comme un enfant. Il avait les oreilles écarlates, heureusement pour lui, elles étaient cachées sous ses cheveux sinon il n’oserait imaginer les questions embarrassantes que le plus jeune lui poserait en le taquinant bien sûr. Celui-ci, lui posa des questions au départ enfantines avant de se diriger vers des sujets plus sérieux. Il lui posa par exemple comme questions, combien de doigts il avait, s’il aimait bien les lapins, s’il avait déjà but du sourire de l’empereur, ce qu’il avait fait mais il ne lui dit pas pour ne pas avouer qu’il avait plusieurs fois sombrer jusqu’à attenter de ses jours par un excès de douleur. Il se décida enfin à lui annoncer tête battue qu'il avait des regrets concernant le passé, car il n’avait pas pu rester tout le temps à ses côtés. Wei Ying lui répondit alors, les yeux humides, il le voyait malgré sa tête basse et sur le côté, que c’était ses propres choix et que lui Hanguang Jun n’aurait rien pu faire pour l’aider. Le Lan se sentit encore plus mal de cette révélation et décida qu’il était temps de s’arrêter pour aujourd’hui et il se releva en chancelant feignant l’ivresse et se laissa conduire jusqu’au lit où il murmura en fermant les yeux pour ne pas plus pleurer qu’il était l’heure de dormir, car vingt et une heure venait de sonner.

Lan Zhan se réveilla bien avant Wei Ying et sortit pour faire des achats et chercher des informations pour la route ainsi que l’aubergiste pour la nuit et les repas. Quand il eut fini, son aimé était déjà debout et dehors en mangeant tranquillement et en jouant avec des enfants. Il n’osa pas tout de suite l'approcher, car il était gêné d’avoir bu et perdu la tête durant la soirée. Quand il s’avança vers lui, Wuxian l’avait déjà repéré et sautillait vers lui. Il le regardait avant de baisser la tête et lui demander ce qu’il avait dit ou fait durant la nuit, en s’excusant bien sûr pour son comportement déplacé. Le plus jeune profita de la situation et le fit planer en lui disant qu’il avait beaucoup parlé et avoué qu’il aimait quelque chose, sans dire quoi pour faire monter la peur et l’anxiété du Lan qui était pendu à ses lèvres fines, il dit enfin que c’était les lapins qu’il appréciait. Hanguang Jun s’énerva doucement et détourna la tête avant de soupirer quand l’ancien Yiling Laozu dit qu’il aimait aussi les lapins mais dans l’assiette. Avant de discuter de choses plus sérieuses comme l’attaque qu’ils avaient subie la veille et les suppositions l’entourant. Lan Zhan réfuta l'identité d'un disciple de son clan, et lui demanda s'il le croyait. L'autre lui dit que bien sur vu qu'il était Hanguang Jun. Mais la discussion fut une fois de plus interrompu à cause de l’agitation de la pochette Qiankun qui contenait l’épée et la jambe. Ils s'en allèrent de la ville et se dirigèrent vers la ville Yi. En arrivant devant une ville étrange indiquée par une pierre gravée au nom de la ville. Ils interrogèrent les villageois d’à côté pour en savoir plus sur la mystérieuse entrée. En apprenant que c’était la ville des tombeaux, ils décidèrent tout de même d 'y entrer pour voir ce qu'il se cachait là dedans.




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Re: Lan Wangji, pas touche à Wei Ying Mar 24 Aoû - 12:42

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Re: Lan Wangji, pas touche à Wei Ying

Lan Wangji, pas touche à Wei Ying
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