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Shiguangdao
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Contexte - MDZS Sam 17 Avr - 21:32

Grandmaster of Demonic Cultivation

Des évènements étranges se sont produits dans la ville de Yi. Celle des cercueils. Si bien que cela a emmené deux célèbres cultivateurs à enquêter. Lan Wang Ji, aussi appelé Hanguang-Jun, était en compagnie de Wei Wuxian, le triste Patriarche de Yilling.
Lan Wang Ji était d’un caractère calme, froid et distant, fascinant de nombreuses cultivatrices avec sa beauté glaciale, imperturbable. Il était droit, aimait la justice et l’ordre. C’était un homme de bien. Il portait la tenue du Clan Lan de Gusu. Un hanfu d’un pur blanc de neige, comme s’il allait à un enterrement. Sa noblesse, sa majesté, sa splendeur glaciale transparaissait dans sa manière de marcher et de tenir sa chère épée, Bichen, dans sa main. Il ne faisait aucun doute que le Second Jeune Maître Lan était un homme dont toutes les jeunes femmes tombaient amoureuses. Mais aucun ne pouvait rivaliser avec le tristement célèbre Patriarche de Yilling. Surtout pas en ce qui concernait la beauté.

Si les deux aimés étaient déjà bien différents dans leurs apparences respectives, c’était dans leurs caractères que l’on retrouvait une grande singularité. Ils étaient comme la glace et le feu. La Lune et le Soleil. Même si le Second Jeune Maître Lan semblait s’être quelque peu adouci au bout des treize années qui ont suivi le trépas de celui qui était considéré comme un être dangereux. Les deux hommes s’étaient rapprochés depuis que l’un est revenu d’entre les morts. Heureusement qu’il avait gardé sa belle apparence d’antan, il ne savait pas comment il aurait réagi en voyant un autre visage que le sien.
Les deux amants, qui ne s’étaient pas encore avoué leurs sentiments, se dirigeaient donc vers la ville de Yi. Sur le chemin qui les menait vers cette étrange ville, ils avaient rencontré un simple marchant qui avait informé le Maître Wei de la situation de la ville. Un épais brouillard, un étrange et épais brouillard venait perturber les sens des deux cultivateurs, sachant qu’un des deux, qui avait perdu son corps, d’origine, quelle tristesse, possédait un Noyau d’Or plus faible que celui qu’il avait avant. Wei Wuxian était donc plus vulnérable aux attaques. Mais ça ne l’empêchait de rester celui qu’il était. Bien au contraire ! L’homme de blanc et l’homme de noir arrivèrent enfin devant les grandes portes de la ville de Yi. Chassant d’un gracile revers de la main le brouillard qui voilait sa vue, Wei Wuxian brisa le silence qui régnait entre eux deux.

—    C’est un mauvais présage…

Le Maître Wei fit reposer ses fines mains sur ses voluptueuses hanches voilées de noir, contemplant les portes de la ville de Yi.

—    Un lieu abandonné, informa Lan Wang Ji.

Wei Wuxian se tourna vers son aimé, comme surpris, celle-ci seyant divinement à son beau visage. Esquissant une délicate moue, l’homme habillé de noir fit un pas en avant, vite suivi par son aimé. Ils entrèrent alors dans la ville de Yi, les portes grinçant, râlant haut et fort comme elles étaient fermées depuis ce qui semblait être une éternité. Dans une même grâce brusque, Wei Wuxian chassa un peu de brouillard de son minois doux avant de s’avancer un peu dans la ville. Il fit alors face à son bien aimé Lan Wang Ji, quelque peu inquiet.

—    Lan Zhan. Si quelqu’un venait entre nous dans le brouillard, il pourrait passer inaperçu, commença-t-il sur un ton inquiet avant de glousser avec tendresse.

Un doux sourire s’empara de son beau visage alors qu’il contemplait son aimé.

—    Chut, fais attention, fit l’autre, froid.

Le doux sourire du Wei s’estompa et se transforma en une délicate moue renfrognée, comme délicieusement boudeur. Il regarda alors autour de lui, à la recherche de quelques ennemis à battre. Le souci marquant joliment ses traits séduisants, il suivit son amant lorsque celui-ci se décida à marcher dans la ville de Yi. Le Patriarche de Yilling avait un mauvais pressentiment, très mauvais. Les deux hommes continuèrent de marcher dans la ville de Yi, l’un regardant chaque maison, chaque choses en détail. Par crainte d’y trouver une créature des Enfers surgir devant lui en aboyant ou en lui courant après ou par crainte de tomber sur un ennemi puissant qui lui voudrait du mal. Comme si quelqu’un oserait défier le grand, le dangereux Yilling Laozu. Personne n’était aussi fou. A part lui mais il ne pourrait pas se défier lui-même. A moins que, pour une raison ou une autre, Mo Xuyanu arrive à revenir dans ce monde en récupérant le véritable corps de Wei Wuxian mais c’était impossible. Il avait disparu, quelle immense tristesse.

Alors qu’ils continuaient de marcher, Wei Wuxian marcha sur quelque chose d’inhabituel. Surpris mais loin d’être apeuré, l’homme habillé de noir se stoppa net. Il abaissa alors son beau et sombre regard sur la chose qu’il venait d’écraser sans le vouloir. Ce n’était qu’une tête en papier… Le bel homme vêtu d’habits noirs, prêtant un bref regard à son aimé, s’abaissa dans une féline grâce. Il prit, de ses longs et fins doigts, la tête en papier avec précaution, se relevant dans cette même grâce féline, empli d’une suavité voluptueuse qui seyait si bien à son corps fin et svelte. Avec une très grande minutie, le Maître Wei examina la tête en papier. Il reconnaissait le visage peint. Il s’empressa d’en informer son amant.

—    Il s’agit d’une tête en papier. On dirait un roi de la dynastie Malla.

La brise glaciale fit voler les deux mèches qui encadraient le minois sublime de Wei Wuxian, celui-ci contemplant encore la tête en papier.

—    Fais attention, dit Lan Wang Ji, comme inquiet pour son aimé.

Wei Ying lui fit alors face, tournant son joli minois en sa direction. Ses suaves lèvres, tantôt closes, se retroussèrent en un mince, délicat sourire, sourire qui ressemblait davantage à une sublime moue à la douceur pure, angélique alors qu’il reposait ses yeux de biche sur l’ouvrage en papier qu’il rejeta à terre dans un geste brusque. Soudain, une silhouette passa en courant auprès des deux cultivateurs. Une silhouette que Wei Wuxian ne connaissait que trop bien pour l’avoir déjà fouillée lors de leur première visite à Yueyang. Il s’en souvenait comme si c’était hier. Ces courbes, ces formes, aussi sveltes que délicatement sculptées, ne pouvaient appartenir qu’à ce sale gamin prétentieux vêtu de noir au doux sourire malicieux. Xue Yang.

A peine Wei Ying eut le temps de mettre un visage d’une pureté maléfique sur cette silhouette fine, qu’il sentit une caresse froide, glaciale sur la délicate peau opaline de son long et majestueux cou de cygne. La peur, la surprise, et un soupçon de fureur, s’inscrivirent joliment sur son joli minois à la douceur infernale alors que ses graciles yeux de biche rencontrèrent ceux de Lan Zhan. Lan Zhan dont les séduisants traits de glace se retrouvaient tordus par la haine et la rage. Ni une ni deux, le Jade sortit Bichen de son fourreau, la pointant furieusement vers Xue Yang.

« Même en colère, Lan Zhan reste splendide… » pensa le Maître Wei. Certes au mauvais moment mais il ne pouvait s’empêcher de contempler son aimé.
—    Lâche-le Xue Yang, ordonna Hanguang-Jun, dans une fureur calme.
—    Hanguang-Jun, Aîné Wei et moi avons beaucoup de choses à nous raconter, lâcha le délinquant.

Alors que ce gamin parlait, Wi Ying avait senti une main malicieuse s’abandonner avec délice sur ses sensuelles, voluptueuses formes à la finesse délicate. Est-ce que Xue Yang lui rendait la monnaie de sa pièce en faisant mine de le fouiller ainsi ou est-ce que le gamin vêtu de noi avait développé des sentiments à son égard ? Aucune des deux possibilités ne l’enchantait. Surtout que la lame froide et cruelle de son épée reposait toujours sur son neigeux, savoureux cou de cygne. Un seul mouvement brusque et il retournerait au Néant. Pas que cette idée ne lui plaise guère mais il souhaitait rester. Pour Lan Zhan. En prêtant un bref regard à celui-ci, les suaves lèvres exquises de Wei Wuxian s’esquissèrent en un doux et sublime sourire affectueux.

—    Lan Zhan, ça va aller. Ne t’inquiète pas.

L’or bouillant des yeux superbes du Second Lan semblait dire : « Bien sûr que je vais m’inquiéter ! Tu es une princesse et tu en détresse ! ». Bon, déjà, c’était pas très gentil de dire qu’il était une princesse et en plus, il n’était pas en détresse. Si Xue Yang avait voulu le tuer, il l’aurait fait depuis longtemps.

—    Oui Lan Zhan, ça va aller, ne t’inquiète pas, répéta Xue Yang sur ce délicieux ton narquois.

Lan Wang Ji, lançant un regard haineux à l’autre homme habillé de noir, rangea Bichen dans son fourreau et s’éloigna de trois pas. Sans crier gare, Xue Yang plaqua Wei Ying contre un mur. Ce qui arracha à ce dernier une délicate, presqu’adorable moue de douleur, son dos aux os fragiles ne pouvant supporter un tel fracas. Il n’arrivait pas à croire que, en l’espace de deux vies, deux personnes osent prendre avantage sur lui. Il ne manquait plus que Xue Yang l’embrasse ! Pas que cette idée le répugne mais… Ce qui dérangea Wei Ying, c’était que ce gamin le déshabille du regard, une lueur, une étrange lueur brillait dans une ardente fureur à l’intérieur de l’encre de ses yeux emplis de malice.

—    Hé, es-tu réellement en train de profiter de la délicatesse de mon nouveau corps ? questionna Wei Wuxian.
—    Je profite seulement de la délicatesse de votre nouveau corps, Aîné Wei. Même s’il semble que vous ayez votre belle apparence d’antan… dit-il, la voix suave et malicieuse. Mais, je ne suis pas resté ici pour admirer vos beaux yeux.
—    Pourquoi d’autre es-tu ici alors si ce n’est pour moi ?
—    J’ai de vous et vos talents pour repartir dans le temps.

« Repartir dans le temps ? Qu’est-ce que ce gosse veut exactement ? Et pourquoi a-t-il besoin de moi ? ». Pour une raison étrange, Wei Ying sentit que quelque chose n’allait pas. Ce Xue Yang est bien différent de celui qu’il avait connu dans sa première vie.

—    Repartir dans le temps ? Qu’est-ce que tu prépares et en quoi as-tu besoin de moi ?
—    Vous êtes le Patriarche de Yilling, le fondateur des Arts Démoniaques. Vous devez savoir comment voyager dans le temps.
—    Si je connaissais un sort pour remonter dans le temps, ne penses-tu pas que je l’aurais déjà utilisé ? Ce que tu demandes est impossible. Et, commença-t-il, suave et dangereusement superbe, puisque tu me considères comme ton Aîné, permets-moi de te donner quelques petits conseils. Premièrement : on ne dévisage pas son Aîné comme si on avait l’intention de lui sauter dessus et de l’embrasser. Deuxièmement, on ne tripote pas son Aîné et troisièmement, tourne la page.

Apparemment, Xue Yang semblait ne pas apprécier de tels mots, surtout dans la belle bouche de celui qu’il considérait comme son aîné. La colère, la haine s’empara de ses traits candides.

—    Si vous ne voulez pas m’aider, je n’ai pas d’autres choix que de vous transformer en pantin ! s’écria-t-il dans une rage folle.

Un fragment du Sceau du Tigre Stygien apparut soudainement ; la peur s’inscrivit joliment sur le minois doux de Wei Wuxian alors qu’il contemplait le Sceau flotter dans les airs si près de lui. Heureusement, une lueur bleue stoppa net le gamin habillé en noir. Ne pouvant espérer mieux comme porte de sortie, Wei Ying en profita pour s’échapper dans de légers mouvements gracieux. Il rejoint Lan Zhan et se tint à ses côtés, ses fins doigts opalins s’accrochant avec douceur à l’aérien tissu pur de l’hanfu de son bienaimé Jade.

—    Lan Zhan…
—    Reste auprès de moi Wei Ying, lui ordonna Hanguang-Jun sur un ton doux et protecteur.

Le combat s’engagea alors. Le son des épées s’entrechoquant réussit à donner mal à la tête du bel homme habillé de noir tandis que son amant se battait avec force et grâce contre le gamin malicieux qu’était Xue Yang. Wei Ying haïssait être si inutile ! Il était désarmé et ne pouvait qu’esquiver les coups d’épées alors que Lan Zhan, son Lan Zhan, se battait toujours.
Mais, quelque chose attira l’attention du séduisant Maître Wei qui vit que le collier qui ornait joliment le fin cou blanc de Xue Yang émettait une vive lumière. Une vive lumière qui l’aveugla horriblement. Ses doux yeux de biche se fermèrent alors, leurs longs cils graciles se rencontrèrent timidement, son bras délicatement musclé protégeait aussi ses sublimes billes sombres. Ne pouvant voir le combat, il espérait que Lan Zhan ne serait pas blessé…

—    Lan Zhan ! Lan Zhan ! Où-es tu ?

Lorsqu’il rouvrit ses superbes yeux, Xue Yang avait disparu et Lan Zhan était à terre.

—    Lan Zhan ! s’écria-t-il, inquiet, terriblement inquiet.

Wi Ying alla à ses côtés, se ruant vers le corps endormi de son aimé dans une féline démarche vive qui faisait suavement onduler ses splendides formes sensuelles. Il contempla Lan Zhan avec amour, hésitant à le prendre dans ses bras. Alors, il caressa les contours fins de ce visage sculpté dans une sublime glace avec tendresse du bout de ses délicats doigts. Lan Wang Ji finit par se réveiller.

—    Wei Ying… Tu vas bien ?

Le beau Wei ne put empêcher des larmes de joie de rouler avec tendresse sur ses opalines joues creuses aux délicieuses pommettes saillantes.

—    Lan Zhan ! Tu es réveillé ! Tu… tu sais où nous sommes ?

En effet, les lieux semblaient avoir changés et cela ne lui plaisaient guère.

—    Je n’en sais rien Wei Ying… Sommes-nous perdus ?
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