Comment prendre du bon temps par Wei Wuxian et Shi QingXuan

Une rencontre apaisante

Depuis que Wei Wuxian, le tristement célèbre Yiling Laozu, était dans cette vie, cette vie future, il n'avait jamais vraiment pris le temps de se reposer, d'être seul. Toujours escorté, "protégé" par Lan WanJi, son fidèle "ami", il n'avait pu profiter pleinement des richesses que possédait le futur.
Alors, sous les conseils d'une de ses collègues à l'agence de mannequinat, il décida d'aller au Lac HouHai qui était réputé pour être la meilleure destination quand il s'agissait de prendre du bon temps. Il était tellement impatient de s'y rendre que le bel cultivateur n'avait même pas prit la peine d'ôter le maquillage du shooting qui recouvrait, légèrement, sa fine et délicate chair diaphane. Peu importait si les diamants, disposés avec douceur sur sa paupière inférieure, tombaient ou autres. Il en avait juste assez d'être constamment suivi par Lan Zhan. Il voulait juste être seul. Faire des rencontres, seul. Il voulait se sentir libre de ses gestes, de ses paroles. Et faire le point sur la situation.

Laissant son téléphone sonner, vibrer, dans la poche arrière de son pantalon, il entra, dans une grâce majestueuse, dans un des nombreux bars qui entouraient le somptueux lac qui semblait briller sous les rayons, doux et chauds, du soleil. La fine barrière de l'eau paraissait être recouvertes de diamants, de radieux, ravissants diamants qui flamboyaient autant que ceux déposés sous ses doux yeux de biche, la poudre dorée, délicate et magnifique, scintillaient avec légèreté.

En sentant de centaines de regards posés sur lui et sur son joli minois, Wei Wuxian ne put qu'esquisser un délicieux sourire malicieux, portant son cocktail, un Cosmopolitain, à la pulpe savoureuse de ses exquises et suaves lèvres. Ah ce que ça faisait du bien d'être regardé comme un simple mais bel homme et non pas comme un monstre, un meurtrier. Soupirant, il remarqua une personne du coin de ses doux yeux de biche. Une personne aux traits fins lui semblaient-ils. Wei Ying entrouvrit, avec douceur, sa belle bouche, décontenancé de sentir une énergie, une énergie spirituelle puissante.
"Qui ça peut bien être encore..." se demanda le beau cultivateur aux séduisants yeux noisette.